Ce n’est un secret pour personne, dans notre pays, de nombreux
projets sont initiés, des ouvrages publics réalisés mais sous utilisés ou tout
simplement à l’abandon, comme ce dispensaire tout neuf et tout équipé qui se
trouve non loin de Bifoun dans le département de l’Abanga Bigné, ou cet hôtel Assok
abandonné de la ville de Kango, ou encore
ce marché rural non utilisé par les habitants du village ZOK. Comment expliquer
et justifier cette perte de deniers publics et ces abandons ?
Loin d’être une interrogation politicienne, la préoccupation
de la société gabonaise de l’évaluation des politiques, des programmes et des
projets, et de la gestion axée sur les résultats (SOGEVAL), organisation non
gouvernementale citoyenne, membre de la société civile, est de mener en fonction de ses moyens, des évaluations
sur ces projets conçus, en cours, ou achevés, et à l’abandon, afin de mettre à
la disposition des décideurs, des pouvoirs et du grand public, des informations
pertinentes justifiant ces abandons.
Eloigné du kongossa gabonais qui consiste à juger à priori,
afin d’accabler les pouvoirs publics sans avoir entre les mains tous les
éléments du dossier, la méthode initiée et conseillée par SOGEVAL consiste à répondre aux questions que se posent
tous les gabonais sur ces projets; ce qui suppose que SOGEVAL va publier au
préalable et mis à la disposition du public, un projet d’évaluation ciblé sur
un cahier des charges précis. Les informations ainsi recherchées et développées
devront être crédibles et compréhensibles par tous, et les jugements de valeur
portés par l’évaluation doivent être fondés sur des arguments légitimes.
C’est donc en fonction de ces trois impératifs que sera conçue
notre démarche d’évaluation. Chaque projet d’évaluation s’efforcera de créer
dès le départ les conditions d’une bonne réception de résultats, gage d’un
impact sur les décisions et pratiques administratives.
La Rédaction
sogevale@gmail.com

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