TEXTO du mercredi 8 avril 2015
La réalisation d’une évaluation importe de la faire avec
discipline et de procéder selon un ordre bien établi.
Comme la résolution d’une équation exige au préalable le
calcul de son domaine de définition, les premières choses à faire pour une
opération d’évaluation consiste à identifier son objet, ses parties prenantes,
et à quel moment se trouve le projet.
En effet, on peut être amené à évaluer un programme, une
activité, une action, et bien entendu des politiques publiques. Certains ouvrages
relèvent que c’est l’évaluation de programme qui domine dans le monde anglosaxon.
Un programme désignant une séquence d’action
limitée dans le temps et définie dans ses moyens et ses objectifs.
En revanche, c’est l’évaluation des politiques publiques qui est
l’expression courante dans le monde francophone. Une politique publique étant
un ensemble de programmes et de procédures concourant à un même objectif
général.
L’identification des parties prenantes et du type d’évaluation
doivent compléter ce décryptage.
Par parties prenantes, on entend les commanditaires de l’évaluation,
ceux qui mettent en œuvre les projets et politiques publiques, et bien entendu
les bénéficiaires et les cibles.
Savoir décrypter le moment de l’évaluation est d’une grande
importance pour l’analyse des critères. On parle alors de l’évaluation ex-ante
qui est une étude prospective de la faisabilité et de l’impact d’une mesure
projetée ou en préparation ; de l’évaluation à mi parcours ou chemin faisant ; et
enfin de l’évaluation ex-post qui vise à tirer les enseignements rétrospectives
sur une politique parvenue à maturité et routinisée.
C’est des préalables sans lesquels la réalisation d’une
évaluation n’est pas possible.
La suite dans nos prochains posts.

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