Il ne se passe pas une
semaine, sans que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) suspende la
fourniture d’électricité à ses clients d’Ambowè et des environs comme cette coupure
qui a duré 12 heures et qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 avril 2015 de 20h à 8h du
matin.
Même si on peut pointer
l’obsolescence des équipements, même si la population de ce quartier a doublé,
même si on peut mettre en doute la compétence des équipes de production et de
distribution haute et moyenne tension…, on peut faire remarquer que la SEEG n’a
jamais procédé à un audit ou à une évaluation du préjudice causé aux
populations alimentées en électricité à partir du poste d’Ambowè.
Pourtant une évaluation sommaire des
effets de ces coupures montre que plusieurs familles, de condition modeste, perdent
très souvent leurs denrées alimentaires congelées. Obligées de les recongeler, celles-ci
deviennent dangereuses à la consommation. Ainsi devenues comme un véritable
poison, elles causent toutes formes de maladies et la mort à ces populations vulnérables.
D’autre part, de nombreux appareils électroménagers alimentés par le
courant alternatif fourni par la SEEG sont abimés par ces coupures fréquentes
d’électricité et les fumées toxiques dégagées par les bobines grillées sont respirées
par les enfants, ce qui est là aussi, cause de maladies cancéreuses.
De plus, certains populations
poursuivent leur traitement avec des appareils respiratoires, mais faute
d’électricité, leurs vies sont mises en danger par la faute de la SEEG.
Enfin, il est de notoriété
reconnue que les voleurs et les assassins opèrent pendant les heures de
coupures. A ce titre, la SEEG ne peut être considérée que comme complice, voire même comme commanditaire
de ces crimes et délits.
On peut estimer à six (6) par semaine le nombre de personnes qui décèdent suite aux coupures intempestives de la SEEG au quartier Ambowè et ses environs, et on peut constater une dégradation drastique de la santé des populations vivant dans ce quartier, ainsi que l'augmentation des vols durant les coupures.
Pour toutes ces raisons, et
sans doute d’autres, la SEEG ne peut être qualifiée que comme une entreprise
criminelle par les populations d’Ambowè. C'est pourquoi, ces populations, unies
comme un seul homme, exigent une évaluation indépendante des conséquences des
coupures d’électricité de la SEEG, afin que cette entreprise criminelle soit traduite
en justice et soit sévèrement condamnée.
La Rédaction

Une idée que je voudrais soumettre à SOGEVAL :
RépondreSupprimerFaire une ÉVALUATION sur les avantages et inconvénients comparés, pour les populations gabonaises, de continuer à dépendre des viscissitudes de la SEEG, ou d'investir leur budget d'électricité dans l'acquisition des équiments des énergies renouvelables (Panneaux photovolataïques, éoliens, etc...)
Il est clairement démontré que la désinvolture et -ici dénoncée- la crimininalité de la SEEG, tient surtout de son monopole ABSOLU dans la livraison de l'eau et de l'électricité ; des ressources que les énergies renouvelables rendent aujourdhui accessibles à tous, moyennant un faible investissement.
Il faut que la SOGEVAL fasse une étude approfondie, qui proposerait aux populations gabonaises un autre moyen de s'alimenter en électricité, qui soit TOTALEMENT indépendant de la SEEG.