L’Eglise protestante de Norvège a voté lundi 27 février 2017, une nouvelle liturgie qui s’ajoute à celle existante déjà pour
bénir les unions hétérosexuelles.
A compter de ce mercredi 2 février, les couples homosexuels
sont autorisés à s’unir religieusement en Norvège.
Principale confession du pays, l’église protestante a voté par 83 voix contre 29 une nouvelle liturgie ; elle permet de célébrer religieusement les mariages de personnes indépendamment de leur orientation sexuelle.
Principale confession du pays, l’église protestante a voté par 83 voix contre 29 une nouvelle liturgie ; elle permet de célébrer religieusement les mariages de personnes indépendamment de leur orientation sexuelle.
Son leader, lui-même homosexuel, de l’aile libérale de
l’Église luthérienne, Gard Sandaker-Nilsen, s’est félicité de cette décision.
Chaque pasteur restera cependant libre de procéder ou non à
ces bénédictions. Selon les médias norvégiens, plusieurs opposants ont
d’ailleurs annoncé leur départ pour manifester leur mécontentement.
« Le long et difficile combat que les homosexuels ont mené au
sein de l’Église a payé. J’espère que cela peut ouvrir des portes pour les
homosexuels dans d’autres confessions », a de son côté réagi Hanne Bjurstrøm,
défenseur norvégien des droits en matière d’égalité et de lutte contre la
discrimination.
Pour rappel, cette autorisation est la conséquence logique
d’une décision prise lors d’un précédent synode l’an dernier, qui avait donné
son feu vert de principe à l’extension des unions religieuses aux personnes de
même sexe.
Cette décision qui peut paraître scandaleuse pour certains, pourtant elle est à analyser avec lucidité.
En effet, au-delà des conséquences, division d’une Eglise se
réclamant du même Christ et d’un Dieu unique par exemple, fragilisation de la
communion fraternelle…, on voit bien que l’église protestante de Norvège
s’inscrit résolument dans son temps qui est celui de l’expression de toutes les
libertés humaines, quitte à piétiner la morale et à faire violence à l’éthique
chrétienne. Ce n’est plus de sécularisation tant revendiquée contre la réligiosité qui est ici en
cause, c'est-à-dire extirper l’Eglise des règles sociales, mais carrément une
contre attaque du monde d’aujourd’hui
contre l’Evangile, l’Ecriture Sainte, et contre l’Eglise. Pourvue que ça ne se
termine pas en Tour de Babel.
PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire
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