samedi 18 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°36 : LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DE LA (BEAC)


Voici le nouveau Gouvernement de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale qui a pris es fonctions le 6 février 2017.  
Gouverneur : Abbas Mahamat Tolli (Tchad)
Vice-gouverneur : Dieudonné Evou Mekou, (Cameroun)
Secrétaire général :Désiré Guedon (Gabon)
Directeur général de l’exploitation : Cédric Ondaye Ebauh ( Congo)
Directeur général du contrôle général : Bienvenu Marius Roosevelt Feimonanzoui (RCA)
Directeur général des études, finances et relations : (Guinée Equatoriale) poste à pourvoir
Cette nouvelle équipe a pris ses fonctions le lundi 6 février 2017, à l’abri des caméras, avec la signature des documents pour marquer la fin du mandat de l’équipe sortante qui aura dirigé la Banque centrale du 5 février 2010 au 5 février 2017 et le début du nouveau pour les sept prochaines années.
On attend de connaitre dans les prochains jours les grandes orientations du nouveau gouverneur.
Il faut toutefois souligner qu’Abbas Mahamat Tolli et son équipe prennent les commandes de la BEAC dans un contexte de crise économique, politique et sécuritaire ; toutes choses qui ne sont guère bonne pour les affaires.
Au plan économique, la chute des cours des matières premières, à l’instar du pétrole, et la rupture par l’Union Européenne (UE) des négociations sur un accord de partenariat  avec la CEMAC.
Au plan sécuritaire, l’insécurité persistante du fait des menaces de la secte terroriste nigériane Boko Haram et de fractions armées en RCA qui altèrent les performances économiques de la zone.
Au plan politique enfin les tensions et crises post-électorales qui perdurent dans la quasi totalité de Etats de la zone CEEAC.
On voit alors très mal comment la zone CEMAC pourrait se développer et remplir ses engagements internationaux, malgré des taux de croissance qui ne font guère bouger l’IDH, et des avoirs de 4 000 milliards de f CFA, qui permettent aux pays de se ravitailler auprès de la Banque centrale pour assurer le financement de leurs économies.
PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire


mercredi 15 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°35 : Début du dialogue national inclusif et sans tabou : un retour à la paix durable au Gabon ?



Bien avant le scrutin du 27 août 2016, Ali Bongo avait annoncé la tenue d’un dialogue national inclusif comme s’il savait qu’une grave crise post électorale allait survenir après le vote. A travers cette annonce, ceux qui sont peu attentifs à la vie politique du Gabon, ont parlé de main tendue, alors qu’en réalité Ali Bongo répondait à ses opposants qui réclamaient depuis 2012 une conférence nationale souveraine.  De plus, Ali Bongo agissait non en prophète, mais en connaissance de cause de ce qui allait se passer après l’élection présidentielle et pourquoi.
En convoquant donc son dialogue, et en toute sincérité, on relève que celui-ci n’a pas totalement un caractère national et pour causes : celui qui lui discute le pouvoir, car ayant obtenu plus de 48% de suffrages de Gabonais comme lui, refuse d’assister à ce conclave. Hors, quoi qu’on dise, c’est la cause principale de la crise ; et il ne saurait y avoir retour à la paix tant que les deux protagonistes n’auront pas allumé le calumet de la réconciliation.
Pourtant, en invitant à un dialogue inclusif et sans tabou, on s’attendait à ce que tous les sujets soient mis sur la table, y compris celui qualifié par certains de « coup d’Etat militaro-électoral ». Cette ouverture ne pouvait-elle pas permettre à Jean Ping d’y envoyer une délégation et d’aviser par la suite. Autrement, le refus de Ping à participer à ce dialogue n’est-il pas justifié parce que, disons le franchement,  l’objectif de certains issus des deux  bords est tout simplement le partage du gâteau.
Sans anticiper sur les recommandations du dialogue,  même si le retour à la Constitution de 1991 semble indispensable, que la Cour Constitutionnelle et la CENAP doivent être dépouillées de leurs attributs de décider à la place du peuple souverain…,  en disposant d’une majorité de 3/5 dans le deux chambres du parlement, Ali Bongo aurait dû obtenir ces réformes en convoquant un Congrès. 
Maintenant que le dialogue est déjà là, il reste que les causes de la crise soient diagnostiquées sans concession, afin que la thérapie vienne réellement à bout de  la maladie.  Mais sans la présence de Ping, il est fort à parier et à craindre qu’on obtienne pas la fin de la crise, mais seulement un peu d’accalmie. Il est donc nécessaire que tout soit mis en œuvre pour que les deux leaders se rencontrent et se parlent pour un retour à la paix durable au Gabon.

PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

mardi 14 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°34 : Gabon : La revanche des zéro pour cent (0%)



Seules deux personnalités ont la légitimité politique nationale au Gabon

Vous l’aurez compris, seul Ali Bongo Ondimba et Jean Ping ont la légitimité politique nationale au Gabon. Ils l’ont acquise en se soumettant au choix du peuple souverain qui s’est librement prononcé en les mettant au coude à coude. Tous les autres candidats qui ont eu le courage de solliciter ces suffrages ont été honnis par le peuple. Ces zéro pour cent (0%) comme on les appelle, et d’autres poules mouillées tentent aujourd’hui de se faire une virginité en s’appuyant sur la reconnaissance juridique donnée, non par le peuple souverain, mais par le seul ministère de l'intérieur, à leur association politique appelée abusivement parti politique.

Rôle d'un parti politique

Si le rôle d’un parti politique et la prise de pouvoir, seul le PDG avec son candidat Ali Bongo, Jean Ping presque sans parti politique, et quelques autres vrais partis ayant des leaders reconnus tels que l’UN, Héritage et Modernité, et dans une moindre mesure Démocratie Nouvelle peuvent faire des scores significatifs lors d’une élection au suffrage universel direct au Gabon.

Du dialogue national

Cette simple vérité doit à cet égard être prise en compte par Ali Bongo pour organiser son Dialogue national, car en signant un décret portant sur le choix du nombre de membres du comité préparatoire, de nombreux zéro pour cent (0%) connus et inconnus sans légitimité du peuple ne contribueraient pas au retour à la paix au Gabon. Leur seul objectif étant le partage du gâteau. Une revanche tant espérée.

Nouvelle marginalisation de la société civile

On peut enfin remarquer pour le déplorer qu’une fois de plus, de leaders représentatifs de la société civile sont écartés ; ce qui est une faute.
Si Ali Bongo veut un échec de son dialogue, c’est justement en faisant avec ces illégitimes pointés 0%. 

Mais il est encore tant de faire autrement.



PETIT-LAMBERT OVONO 
Consultant Sénior 
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

TEXTO SPECIAL du 13 février 2017: Les principaux systèmes politiques expliqués à mes compatriotes



SOCIALISME: Tu as deux vaches, et tu donnes une à ton voisin.
COMMUNISME: Tu as deux vaches, le gouvernement prend les deux et te donne le lait.
FASCISME: Tu as deux vaches, le gouvernement prend les deux et te vend le lait.
NAZISME: Tu as deux vaches, le gouvernement les prend et te tue.
CAPITALISME TRADITIONNEL: Tu as deux vaches, tu vends une et tu achètes un mâle. Tu multiplies tes vaches et il y a croissance économique. Tu les vends, tu prends ta retraite et tu vis sur tes bénéfices.
CAPITALISME MODERNE: Tu as deux vaches, tu vends une et tu achètes un mâle. Tu multiplies tes vaches et tu achètes celles de tes voisins. Ces derniers deviennent tes bergers, tu les payes en monnaies de singe et ils meurent pauvres.
SOCIETE AMERICAINE: Tu as deux vaches, tu vends une et tu obliges l'autre à produire du lait comme 4 vaches. À force de produire au delà de sa capacité, elle meurt. Tu prends un consultant pour comprendre cette mort.
SOCIETE FRANÇAISE: Tu as deux vaches, tu te mets en grève parce que tu veux une troisième.
SOCIETE ALLEMANDE: Tu as deux vaches, tu les modifies pour qu'elles vivent 100 ans, mangent une fois par mois et se traient, elles-mêmes.
SOCIETE CHINOISE: Tu as deux vaches, tu vends le lait à tes compatriotes et tu produis du lait en plastique pour exporter au reste du monde.
SOCIETE NOIRE: Tu as deux vaches, tu les bouffes tous le même jour et tu rêves que des donateurs ou la communauté international t'en donnent d'autres. Tu te rends dans une église ou une mosquée prié jésus ou Mahomet pour qu'ils t'en donnent d'autres. Tu fais 40jours et 40nuits sans manger ni boire pour que les vaches tombent du ciel. Tu récite "je vous salue marie" un millions de fois sans succès. Tu cherche les passages qui parlent de vaches dans la bible ou le coran et tu lis pendant les longues nuits avec un pasteur ou un iman espérant voir les vache apparaître. A La fin et a force de lire la bible ou le coran, tu deviens un prophète de la bonne nouvelle des vaches qui viendront bientôt. Tu meurs pauvre dans une misère extrême
SOCIETE HAÏTIENNE: Tu as deux vaches, ton voisin les empoisonne pour que vous soyez dans le même désespoir. Il va boire son clairin et se réjouit de ta perte. Vous croupissez tous ensemble. Et vous jouez chaque jour à la loterie pour espérer de vous en sortir de cette misère.

Quel est celui en place dans votre pays?


PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

dimanche 12 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°33 du 12 février 2017 : Pourquoi un dialogue national au Gabon ?


Ce Texto ne va pas revenir sur les blocages de la démocratie au Gabon ; il n’a pas non plus pour but de désigner les coupables. Pour un évaluateur, un processus démocratique est une politique publique en ce sens que son cycle depuis sa conception jusqu’à son impact en passant par sa mise en œuvre se décline en objets permettant une évaluation.
Pour la petite histoire, souvenons nous de la demande de démocratie et de multipartisme formulée par les populations  gabonaises au moment de l’existence du PDG parti unique dans les années quatre vingt.
Reconnue par le pouvoir de l’époque, cette demande a été inscrite dans l’agenda du Gouvernement qui a convoqué une conférence nationale en 1990.
En procédant à l’évaluation ex-post de cette intervention du pouvoir de l’époque, plusieurs objets sont à considérer ; il s’agit de:
-         -  La nature et la distribution des besoins et des problèmes nécessitant l’intervention
-        -  Identification de la population cible et des bénéficiaires finaux
-         - Ressources nécessaires et existantes
-         - Faisabilité, pertinence et acceptabilité de cette intervention
-         - Adéquation objectif poursuivi-problème à résoudre.
Cette méthode, par trop technique, a l’avantage de la clarté ; ce qui permet à chaque citoyen de se faire une idée exacte du niveau atteint aujourd’hui par notre démocratie.
A titre illustratif, les témoins encore vivants ayant pris une part active à la Conférence nationale peuvent répondre s’il avait adéquation entre l’objectif poursuivi et le problème à résoudre. On retiendra les trois résultats intermédiaires atteints à savoir; le multipartisme intégrale, cheval de bataille de Simon Oyono Aba’a et du MORENA ; le retour à une démocratie de façade ; et enfin, le partage du gâteau à la fin de la conférence.
Mais pour Omar Bongo, l’enjeu était ailleurs. Tout en répondant à la demande de plus en plus pressante du peuple, Omar Bongo visait un objectif politique, à savoir : la conservation du pouvoir.
A travers l’analyse de ce seul objet d’évaluation, et les mêmes causes produisant les mêmes effets, on voit bien l’objectif politique que chacun des deux principaux leaders politiques actuels gabonais veut atteindre. Tel est le principal enjeu du dialogue voulu séparément par l’un et l’autre.

Il reste, vous vous en douter, que c’est la stratégie pour y parvenir qui fait défaut. Seule la Communauté internationale qui reste à solliciter peut mettre les deux principaux acteurs d'accord.


PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

TEXTO DU JOUR : Alerte N°32 du 11 février 2017 : Le Gabon attend le rapport d’évaluation de la stratégie d’investissement humain du Gabon.


Il est annoncé du 15 février au 1er mars 2017, une « enquête d’évaluation de la pauvreté II (EGEP)» auprès des ménages de la province de l’Estuaire par la direction générale de la statistique. Il s’agit, précise t’on, d’une étude dite (questionnaire des indicateurs de base du bien-être), associée à des enquêtes sur la perception de la pauvreté, le secteur informel et agricole.
Ce sera une enquête de trop, affirment plusieurs compatriotes, qui se demandent si le rapport du cabinet McKinsey n’est plus d’actualité?
Pour répondre à cette interrogation, il faut rappeler que le rapport du cabinet McKinsey & Company, avait trouvé que le Gabon comptait une importante proportion de Foyers économiquement faibles(FEF) plus de 30% de la population gabonaise, qui perçoit des revenus sept fois inférieurs à la moyenne nationale. Le rapport avait prescrit des recommandations qui ont permis la conception d’un plan intitulé « Stratégie d’investissement humain du Gabon » reposant sur une politique intégrée autour de 4 volets complémentaires à savoir : des «filets sociaux», des activités génératrices de revenus (AGR), le développement de l’accès aux services de base, et le déploiement d’infrastructures d’intégration économique et sociale (en urbain et en rural).
Alors que les Gabonais attendent que soit rendu public le rapport d’évaluation de la stratégie d’investissement humain du Gabon, comme l’a été le rapport McKiney, on est plutôt surpris d’entendre qu’une autre étude sur la pauvreté est annoncée.
C’est le lieu de rappeler au Gouvernement qu’une politique publique a pour but de répondre aux besoins et attentes des populations par l’appareil politico-administratif qui dispose de ressources (humaines, matériels, financières…) appartenant à tous les contribuables. Les éléments constitutifs de toute politique publique devant faire l’objet d’évaluation.
En lançant une étude de plus sur la pauvreté sans rendre public le rapport d’évaluation de la stratégie d’investissement humain du Gabon, le Gouvernement fait une fuite en avant.
Nous lançons un appel au Président de la République pour ordonner l'arrêt de cette nouvelle étude coûteuse et inutile sur la pauvreté.
PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

vendredi 10 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°31 du 10 février 2017 : Les ministres Gabonais, au service du Président de la République ou du peuple?


Cet article revient sur une polémique qui a défrayé la chronique la semaine dernière par médias interposés. Il agit de  la querelle opposant Alain-Claude Bilie-By-Nze, Porte parole du Gouvernement à Bruno Ben Moubamba Vice-Premier ministre (VPM). En effet, le porte parole du Gouvernement, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, a accusé le Vice Premier ministre (VPM), qui l’a mal pris, de ne pas jouer « collectif », et lui a rappelé, l’impératif de la solidarité gouvernementale.
Si le Porte Parole du Gouvernement était en toute objectivité dans son rôle en rappelant les usages, ou les règles de fonctionnement gouvernemental, on peut toutefois observer que les services du  Premier ministre (PM) n’ont pas bien interprété la sortie du Vice Premier sur son opposition à la radiation des enseignants grévistes. Car, faut-il rappeler, BBM s’exprimait non pas en tant que Ministre de l’habitat, mais en tant que VPM, un poste éminemment politique, acquis par amitié ou pour toute autre raison. Considérant donc la hiérarchie des normes, un Vice-Premier ministre ne peut en effet être tancé que par le Président de la République et par le Premier ministre.
Mais là où le bas blesse, c’est lorsque le VPM se donne à un mélange de genre, en affirmant s’être «engagé gratuitement à défendre les institutions et en priorité celle du président de la République, pour les principes, les valeurs et les normes de la Nation» et en accusant le Porte parole d’ami intéressé d’Ali Bongo.
A travers cette confession, il semble que Mr Moubamba ne priorise que se rôle politique dans le Gouvernement d’Issoze, et fait fi de son rôle de metteur en œuvre des politiques publiques de la Nation. Or, en tant que ministre titulaire d’un portefeuille, BBM peut se faire tancer par les populations contribuables, à travers une forte mobilisation d’acteurs privés ou publics, une pression de l’administration, les différents organes de contrôle gouvernementaux, le parlement, la Cour des comptes, les médias, et bien entendu par ses collègues.
Aussi, si le choix d’un ministre dépend des critères subjectifs, son amitié avec le PR par exemple, son action en revanche, doit être évaluée ex anté, à mi parcours et ex post, bref, continuellement.
Avec comme première priorité l’accès au logement, devant l’éducation, l’emploi, et le désenclavement, défendre les institutions et en priorité celle du président de la République, est loin d’être une politique publique, ou la tasse de thé des Gabonais, mais comme le prétendent en effet ses détracteurs, une vraie caresse dans le sens du poil pour être maintenu plus longtemps au gouvernement.

PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

jeudi 9 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°30 du 9 février 2017 : A quand un Plan Marshall de la CEEAC pour les Etats membres?


Il s’agit d’un plan de redéploiement politique que devrait proposer le Secrétariat général de la CEEAC, mais mis en oeuvre par les Gouvernements des Etats membres.
Les plans d’ajustement structurels (PAS) ou de relance économique se succèdent dans nos Etats depuis le début des années soixante et partent tous du même constat: chacun des Etats membres de la CEEAC  accuse une faible évolution démocratique, un niveau de pauvreté important, un taux d’activité économique faible par rapport aux pays occidentaux, d’Asie et d’Amérique Latine, qui imposent une prise de conscience collective et une réelle ambition pour la région.
S’agissant particulièrement de l’évolution démocratique, il a fallu attendre la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS, autrement dit la défaite du bloc soviétique pour que les peuples de la Région  commencent à se sentir délier et à revendiquer publiquement leurs libertés et leurs droits. Le discours de la Baulle n’est donc pas l’élément déclencheur des revendications démocratiques en Afrique comme certains l’affirment à tord, mais un discours de récupération de la victoire des véritables vainqueurs de la guerre froide.
A cet égard, le moins que l’on puisse dire c’est que l’arsenal répressif existant jusqu’à ce jour dans les pays de la région n’est pas à mettre au débit du bloc soviétique, mais effectivement une mesure imposée par les occidentaux pour embrigader les populations de notre région.
Mesure plus cynique encore, ne pas se préoccuper de répondre aux besoins des populations, qui est pourtant le rôle principale des appareils politico-administratifs,    mais en faire des éternels assistés et assujettis ; tel est l’état dans lequel se trouvent la grande majorité des peuples des Etats de la région.   
Le Contrat d’Avenir pour la CEEAC
Dès 1990, de nouvelles priorités ont été mises en avant pour redresser la région, portées sur un esprit d’une plus grande démocratie et de multipartisme. Les progrès réalisés dans ce cadre ont fait l’objet d’une évaluation par SOGEVAL. Les conclusions appellent une adaptation des objectifs, recentrés autours d’un plan stratégique ou Plan Marshall de la CEEAC centré sur la politique, développés en concertation avec toutes les parties prenantes, à savoir les 11 Etats membres de la Communauté et leurs peuples.
Pour la première fois, la CEEAC se trouve devant un véritable défi : saurait-elle le relever ?


PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

                                

mercredi 8 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°29 du 8 février 2017 : la liste des priorités d’Issoze est « extravagante ».


Dans le cycle d’une politique publique,  la décision à prendre pour sa mise en œuvre émane de deux parties prenantes : le Gouvernement à travers les conférences budgétaires, et le parlement lors de l’examen du projet de Loi de finances.
Premier arbitre, les services de la Direction générale du budget sont chargés d’attribuer les ressources aux projets prioritaires tant pour répondre aux besoins urgents des populations que pour la réussite de l’action politique du chef de l’Etat. Et pourtant, ce n’est pas toujours le cas lorsqu'on se réfère au projet de loi de finances déposé au parlement. En effet, on se demande si les besoins prioritaires des Gabonais sont réellement pris en compte, car, cela ne ressort point dans les programmes et actions contenus dans les PAP (programme annuel de performance).
Mais si le ministère du Budget ne s’en est pas préoccupé, pourquoi les parlementaires ne le font pas ?
Le cas le plus épatant ces derniers jours concerne les 172 mesures dites prioritaires des 100 premiers jours du Premier Ministre  Gabonais Emmanuel Issoze Ngondet.
Sans tenir compte de la loi des finances 2017 ni de la programmation de celle de 2016, choisir 172 meures en 100 jours posent un sérieux problème de pertinence aux évaluateurs de politiques publiques.
Non seulement la période qui va du 1er octobre 2016 au 15 janvier 2017 est trop courte pour mettre en œuvre autant de mesures, il se pose ensuite le problème de leur financement.
S'agissant particulièrement des ressources, les experts de SOGEVAL ont sorti leur calculette pour mesurer l’impact des 172  mesures mises en avant le 1er octobre 2016 par Mr Emmanuel Issoze Ngondet. Leur chiffrage est monté jusqu’à 200 milliards de FCFA pour les finances publiques, auquel il faudrait ajouter les dettes de l’Etat à rembourser, etc.
En somme il est aisé de reconnaître que la liste des priorités d’Issoze était « extravagante ». Autrement dit, sans vouloir faire la leçon au Gouvernement et au parlement, l'adage "qui trop embrasse mal étreint" trouve ici toute sa place. Tout n’est pas prioritaire chez les Gabonais Monsieur le Premier Ministre.

Suite et pas Fin.

SOGEVAL B.P.9040 Libreville – Gabon 
Tél : 241 04 27 27 97 /06 94 94 70 

mardi 7 février 2017

TEXTO SPECIAL : Renforcement gratuit des capacités en évaluation des politiques publiques


La Société Gabonaise de l’Evaluation des Politiques Publiques (SOGEVAL) organise des sessions de Renforcement gratuit des capacités en évaluation des politiques publiques à travers son  blog:

En effet, l’un des buts de la Société Gabonaise de l’Evaluation des Politiques Publiques est de renforcer les capacités de ses membres et sympathisants.
Dès ce mois de janvier 2017, SOGEVAL ouvre ces sessions.
Vous pouvez vous inscrire pour valoriser vos acquis.

SOGEVAL B.P.9040 Libreville – Gabon 
Tél : 241 04 27 27 97 /06 94 94 70 



TEXTO DU JOUR : ALERTE N°28 du 7 février 2017 : La France responsable mais pas coupable?

Sur les (11) Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la RDC, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao-Tomé et Principe, et le Tchad, six (6) sont membres de la CEMAC ; il s’agit du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, et du Tchad. On relève depuis 2015 à ce jour que (7) pays sont membres de la CEEAC (Burundi, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao-Tomé et Principe, et Tchad) et ont organisé une élection présidentielle dont (5) pays sont membres de la CEMAC (Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, et Tchad).
En dehors du Cameroun, toutes sont des anciennes colonies françaises de la région, ont connu une élection présidentielle, et tous les chefs de l’Etat sortants ont été réélus ; il s’en est suivi des contestations et des heurts, sauf en RCA où l’élection présidentielle était organisée sous nos yeux par la Communauté Internationale.
Quelles leçons peut-on tirer de ces processus ? 
La première leçon à retenir est celle des similitudes existant entre toutes ces anciennes colonies tant sur le plan politique, économique, que social, et notamment sur la pratique de la démocratie et de la gouvernance.
La seconde leçon est celle de l’image donnée par ces anciennes colonies ; une image identique pour toutes, et même pour la Guinée Equatoriale qui est une ancienne colonie espagnole, mais qui a adopté les pratiques des (5) de la CEMAC depuis qu’elle est entrée dans ce club et au sein de l’OIF. En somme, on peut être tenté de conclure que la France est à l’origine du blocage démocratique et de la mal gouvernance qui perdurent dans ces anciennes colonies. Mais ce serait trop facile et une façon d’absoudre la responsabilité des leaders et même des populations de ces six pays.
En effet, d’autres anciennes colonies françaises sont aujourd’hui sur la voie de la démocratie et de la bonne gouvernance par la volonté clairement affichée de leurs leaders et de leurs  populations. C’est notamment le cas de celles de l’Afrique de l’Ouest hormis le Togo qui reste le mauvais exemple de la classe. A cet égard, on peut le comparer à ses semblables de la CEMAC. Au vue de ce qui précède, une chose est sure, l’avenir ne s’annonce pas prometteuse en Afrique centrale.
Plusieurs scénarios peuvent alors être envisagés pour mesurer les risques et prévenir les crises et les conflits au sein de cette région.
Nous y reviendrons.
PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

lundi 6 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°27 du 6 février 2017 : Ces leaders Africains qui meurent hors du Continent : Pourquoi ?


Parmi les risques de crises et de conflits en Afrique, l’obsolescence du système sanitaire, les causes politiques et l’injustice provoquent très souvent la colère d’une partie de l’opinion.  Les choses se compliquent lorsqu’une simple maladie d'origine inconnue, comme celui qui se manifeste en ce moment sur l'île de Sao Tomé où 1.094 cas ont été enregistrés pour une population de moins de 200.000 habitants à cause d’un violent ulcère cutané, sème l'inquiétude. La situation est d’autant plus préoccupante que les autorités ont demandé le soutien de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui vient de dépêcher un spécialiste béninois de l'ulcère de Buruli.
Et les décès hors du pays, de plusieurs leaders Africains en est une autre preuve éclatante. On recense ainsi une liste de chefs d’Etat du continent qui se soignent dans les hôpitaux européens qu’ils considèrent comme meilleurs. Ceci constituant un véritable aveu d’échec, et un témoignage que leurs propres systèmes de santé nationaux ne sont pas performants.
La liste des chefs d’Etat africains qui délaissent les hôpitaux de leur pays pour aller se soigner en Occident est longue.  Sans être exhaustif, on peut citer, le président malien Ibrahim Boubacar Keita qui a été opéré d’une « tumeur bénigne » à l’Hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne), en région parisienne, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara qui s’était fait opérer en 2014 à l’Hôpital américain de Neuilly, à l’instar du Gabonais Ali Bongo Ondimba qui avait choisi, quelques années plus tôt, la clinique chic de l’Ouest parisien pour y subir une intervention chirurgicale. Le Camerounais Paul Biya, lui, se soigne à Genève où il réside une partie de l’année. Son dossier médical est aux mains de médecins suisses, tandis que son épouse, Chantal, préfère les hôpitaux parisiens. Il en est de même des chefs d’Etat maghrébins dont l’Algérien Abdelaziz Bouteflika qui a longuement séjourné en 2013 à l’Hôpital militaire du Val-de-Grâce, puis à l’Hôtel national des Invalides pour sa rééducation. Il a effectué aussi en décembre 2015 à la Clinique d’Alembert, à Grenoble, un contrôle médical.
Le plus surprenant, c’est le roi Mohamed VI qui est venu en France en 2013 pour y subir une opération chirurgicale alors que son pays reste une destination sanitaire privilégiée pour de nombreux chefs d’Etat d’Afrique subsaharienne.
En délaissant les institutions sanitaires de leurs pays pour se soigner à l’étranger, les autorités commettent une faute ; et c’est la preuve irréfutable qu’ils n’ont pas réussi à bâtir sur place dans leurs pays, un système de santé digne de leur confiance.
Si, dès qu’ils sont malades, même légèrement, les présidents africains sautent dans l’avion pour Paris, Londres, Lisbonne ou Madrid afin d’y recevoir des soins, c’est aussi parce qu’ils n’ont pas favorisé chez eux le développement de l’expertise médicale nationale.
Ces chefs d’Etat, qui ne se gênent pas pour aller se soigner à l’étranger, n’ont pas non plus érigé l’acquisition du matériel médical en priorité de leurs actions. En 2017, il est encore impossible, faute d’appareils, de pratiquer une IRM dans certains Etats d’Afrique subsaharienne. Dans d’autres, il existe un seul appareil qui tombe régulièrement en panne, pour cause de surchauffe ou de défaut de maintenance.
Enfin, les chefs dilapident sans compter, les deniers de l’Etat. Mais se soigner à l’étranger est également une énorme injustice envers le reste de la Nation. En effet, pendant que leurs compatriotes sont condamnés à se rendre dans des structures de santé devenues des mouroirs, les présidents africains eux prélèvent sans vergogne sur les deniers publics pour aller recevoir des soins en Occident. Et c’est souvent une affaire de gros sous : la facture d’hospitalisation d’un dirigeant sahélien à l’Hôpital américain de Neuilly a grimpé jusqu’à 300 000 euros (180 000 000 FCFA), soit le budget de fonctionnement annuel de l’Hôpital de Birao, en Centrafrique écrit Seidik Abba, Chroniqueur au journal  Le Monde Afrique. De même, l’aller-retour d’un avion médicalisé pour acheminer à Paris un ministre africain malade coûte 120 000 euros (72 000 000 FCFA), l’équivalent d’une vingtaine de bourses d’études en médecine à Dakar. La faute politique et l’injustice expliquent ensemble la colère d’une partie de l’opinion africaine.
Pour avoir fait le choix de négliger les structures sanitaires de leur pays, convaincus qu’ils pourront toujours être évacués vers les capitales occidentales, les dirigeants africains ont mis le continent au sommet du palmarès mondial des présidents décédés à l’étranger. On peut citer: le Zambien Michael Sata, décédé en 2014 à Londres, l’Ethiopien Melès Zenawi, mort en 2012 à Bruxelles, le Bissau-Guinéen Mallam Bacai Sanha qui s’est éteint la même année à Paris tout comme le Zambien Levy Mwanassa mort en 2008 à Paris.
Le Nigérian Umaru Yar’Adua, se sentant condamné, est quant à lui rentré d’Arabie saoudite en 2010, juste à temps pour mourir parmi les siens.
De toute cette liste, les deux cas les plus scandaleux sont ceux du Gabonais Omar Bongo Ondimba et du Togolais Eyadema Gnassingbé. Le premier est mort en 2009 à Barcelone, en Espagne, après avoir dirigé son pays pendant quarante-deux ans sans avoir eu à cœur de bâtir un centre sanitaire dans lequel il rendrait son dernier souffle.
Le second est mort en 2005 dans l’avion qui le transportait de Lomé vers une capitale occidentale après trente-huit ans d’un règne au cours duquel il avait eu les moyens suffisants de doter le Togo d’un centre hospitalier qui lui aurait permis de recevoir les premiers soins avant son évacuation. Cela lui aurait peut-être sauvé la vie !
Plus de dix ans plus tard, les chefs d’Etat africains ne semblent pas avoir tiré les enseignements de l’erreur fatale d’Eyadema Gnassingbé. Hélas, ils continueront donc de mourir hors des frontières nationales à l’exemple d’Etienne Tshisekedi wa mulumba, le leader charismatique de l’opposition Congolaise qui vient de mourir à Bruxelles.

PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire



samedi 4 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°26 du 4 février 2017 : Quelle issue à la crise diplomatique entre le Gabon et l’UE?

L’UE s’attendait-elle à la réaction cinglante de Libreville après le vote de sa résolution sur la crise post électorale contre le Gabon le 2 février 2017 ?
En effet, d’un ton grave, le Porte Parole du Gouvernement Gabonais, n’a pas tremblé en évoquant le rejet catégorique de cette résolution par le pouvoir Gabonais, tout en ouvrant le front de l’inventaire de la coopération du Gabon avec l’UE. Pour les analystes politiques, nous sommes en présence d’une sérieuse crise  diplomatique entre le Gabon et l’UE, qui ne touchera pas seulement l’appui financier et l’accord sur la pêche, mais risque aussi de toucher les programmes financés mais gérés par les organisations sous régionales à savoir la CEMAC et la CEEAC (voir le lien sur le Programme Indicatif Régional pour la période 2014-2020 http://eeas.europa.eu/archives/delegations/gabon/documents/press_corner/20150702-pir-2014-2020_fr.pdf ).
Sans juger dans le fond, un certains nombre de questions se posent : les réseaux diplomatiques de l’UE et du Gabon ont-ils été mis à contribution avant d’arriver à cette résolution ?
Devant le rejet du Gabon, que va faire l’UE ?
En votant cette résolution, les 28 pays de l'UE n’ont-ils pas tout simplement  donné leur feu vert à l'envoi d'un courrier au Président Gabonais l’invitant à des consultations conformément à la procédure prévue par l'article 96 de l'accord de partenariat UE-ACP (Accords de Cotonou) en cas de non respect des éléments essentiels de l'accord que sont les droits de l'homme, les principes démocratiques et l'état de droit ?
Citée dans la résolution, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a jugé que "la situation au Gabon reste très préoccupante". C'est le moins qu'on puisse dire. Car, pour quelqu’un qui a suivi l’évolution de la crise burundaise, c’est en des termes identiques que l’UE avait rompu sa coopération avec le BURUNDI.
Les consultations doivent contribuer aux efforts de l'Union Africaine (UA) et de la région à lancer un dialogue inter-gabonais pour trouver une issue à la crise que traverse le pays. C'est la seule voie pour préserver la paix et consolider la démocratie et l'état de droit au Gabon, insiste-t-elle.
"Au cas où ça se passe mal, la sanction sera la suspension de la coopération", a expliqué un diplomate.
Pourtant un acteur clé semble absent de ce débat ; il s’agit de la France. Qui peut croire que Paris ne suit pas ce dossier ? Telle est la vraie question ? aurait t-elle choisi de se mettre derrière l’UE par peur de représailles ? 

Affaire à suivre.

PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

vendredi 3 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°25 du 3 février 2017 : Jusqu’où iront les hommes pour exprimer leurs libertés ?

L’Eglise protestante de Norvège a voté lundi 27 février 2017, une nouvelle liturgie qui s’ajoute à celle existante déjà pour bénir les unions hétérosexuelles.
A compter de ce mercredi 2 février, les couples homosexuels sont autorisés à s’unir religieusement en Norvège. 
Principale confession du pays, l’église protestante a voté par 83 voix contre 29 une nouvelle liturgie ; elle permet de célébrer religieusement les mariages de personnes indépendamment de leur orientation sexuelle.
Son leader, lui-même homosexuel, de l’aile libérale de l’Église luthérienne, Gard Sandaker-Nilsen, s’est félicité de cette décision.
Chaque pasteur restera cependant libre de procéder ou non à ces bénédictions. Selon les médias norvégiens, plusieurs opposants ont d’ailleurs annoncé leur départ pour manifester leur mécontentement.
« Le long et difficile combat que les homosexuels ont mené au sein de l’Église a payé. J’espère que cela peut ouvrir des portes pour les homosexuels dans d’autres confessions », a de son côté réagi Hanne Bjurstrøm, défenseur norvégien des droits en matière d’égalité et de lutte contre la discrimination.
Pour rappel, cette autorisation est la conséquence logique d’une décision prise lors d’un précédent synode l’an dernier, qui avait donné son feu vert de principe à l’extension des unions religieuses aux personnes de même sexe.
Cette décision qui peut paraître scandaleuse pour certains, pourtant elle est à analyser avec lucidité.
En effet, au-delà des conséquences, division d’une Eglise se réclamant du même Christ et d’un Dieu unique par exemple, fragilisation de la communion fraternelle…, on voit bien que l’église protestante de Norvège s’inscrit résolument dans son temps qui est celui de l’expression de toutes les libertés humaines, quitte à piétiner la morale et à faire violence à l’éthique chrétienne. Ce n’est plus de sécularisation tant revendiquée contre la réligiosité qui est ici en cause, c'est-à-dire extirper l’Eglise des règles sociales, mais carrément une contre attaque du monde d’aujourd’hui contre l’Evangile, l’Ecriture Sainte, et contre l’Eglise. Pourvue que ça ne se termine pas en Tour de Babel.

PETIT-LAMBERT OVONO
Consultant Sénior
Evaluateur Certifié Interuniversitaire



  



  

jeudi 2 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°24 : Succession dynastique à l’UDPS ? L’opposition Congolaise a le dos au mur.

La mort le 1ᵉʳ février 2017 à Bruxelles du fondateur de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Étienne Tshisekedi wa Mulumba, né à Kananga le 14 décembre 1932, homme politique de la République démocratique du Congo (RDC), et ancien Premier ministre du Zaïre, est un séisme qui va sans doute bouleverser les équilibres politiques en RDC et pour cause, la bataille pour sa succession à la tête de son parti risque de diviser les Kasaïens et les Katangais.
En effet, Félix Tshisekedi, le fils du patriarche, grâce à l’influence de sa mère sur la parti, même si elle n’occupe aucune fonction officielle dans l’UPDS, et à la forte influence des originaires du Kassaï dans le parti, va revendiquer l’héritage de son défunt père à l’exemple de beaucoup d’autres enfants des leaders politiques Africains. En face, le groupe des parlementaires exclus du parti et conduit par l’actuel Premier ministre Samy Badibanga va pousser l’actuel Secrétaire général du parti Jean Marc Kabund-a-Kabund à s’opposer au fils du Mzee et  tenter ainsi de prendre leur revanche.
Les arguments avancés par le camp de Félix Tsisékeddi ne manquent pas de piquant. Il craint que les Katangais ne vendent l’UDPS au Président Kabila et à son parti le PPRD originaire comme eux de cette partie de la RDC. A leur tour, les Katangais s’opposent à une succession dynastique à la tête de l’UDPS.
Sans attendre les obsèques de l’infatigable opposant, l’effervescence dans les rangs de l’UPDS monte, et le parti au pouvoir observe cette scène avec malice pour deux raisons : d’abord parce que la Vice Présidente MLC (Mouvement de Libération du Congo de Jean Pierre Bemba) du Conseil national de suivi de l’accord pouvoir-opposition sera moins vindicative que Etienne Tshisekedi qui voulait placer son fils Félix à la Primature en lieu et place de Samy Badibanga, et parce qu’une nouvelle configuration de l’UDPS  et même des autres partis de l’opposition signataires de l’Accord est plus que probable, ce qui a pour effet de requinquer le moral de Joseph Kabila et de son parti.
Si la mort de Tshisekedi fragilise l’opposition congolaise, elle ouvre aussi le débat sur la succession dynastique en RDC et en Afrique Centrale.

PETIT-LAMBERT OVONO
Lanceur d'Alertes, Consultant Sénior en
Evaluation des Politiques Publiques


mercredi 1 février 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°23 du 1er février 2017 : Noirs et Arabes à la moulinette de Donald Trump

Comme l’a écrit Bechir Ben Yahmed dans sa chronique (Ce que je crois), (Jeune Afrique N°2925 du 29 janvier au 4 février 2017), Donal Trump, le nouveau président des Etats-Unis domine la scène et accapare l’attention des médias.
En effet, Donald Trump est fidèle à ses idées, tient ses promesses électorales, et est en train de les mettre en œuvre. Parmi ses idées il y à celle concernant sa détestation des Africains et des Arabes, ou plutôt sa détestation des Noirs et des Musulmans. On voit très bien qu’il est sur le terrain du racisme et du religieux.
Pour Donald Trump, les Noirs et les Arabes sont inférieurs aux Blancs et dans de très longues  tirades il expose ses arguments en opérant plusieurs comparaisons.
Se plaçant sur le terrain de l’affect Donald Trump avoue sans sourciller que les Blancs n’aiment pas les Noirs parce que selon lui, les Noirs ne seraient pas censés. S’appuyant sur la divinité, il souligne que Dieu n’a pas voulu que les Noirs et les Blancs soient égaux, sinon ils les auraient crées d’une même couleur et d’une intelligence uniformes. De plus, les Blancs sont intellectuellement supérieurs aux Noirs et aux Arabes se plaçant ainsi dans le domaine de la connaissance. Et sur le plan de la morale, Donald Trump affirme que l’homme blanc est plus honnête que l’homme noir et arabe.
On peut détester, douter, dénoncer, haïr et combattre les idées de Donald Trump et même lui faire un procès en sorcellerie, toujours est-il que beaucoup de choses qu'il dénonce sont présentes dans les sociétés africaines et arabes. Aussi, à travers ce réquisitoire,  c’est un véritable défi que lance Donald Trump aux africains et aux arabes pour agir de concert et se débarrasser des chaînes dont ils sont prisonniers. Comme d’autres avant lui, à l’exemple de René Dumont qui a affirmé vers les années 60 que l’Afrique était mal partie, ou de Nicolas Sarkozy dans son discours de Dakar qui a déclaré que l’homme africain n’était pas encore rentré dans l’histoire, le chef de l’exécutif américain veut provoquer un électrochoc chez les Africains et les Arabes, qui est en réalité un message d’appel à la responsabilisation, à la démocratie et au développement.
Lire ci-dessous le discours de Donald Trump sur les Africains et les Arabes.

PETIT-LAMBERT OVONO
Lanceur d'Alertes, Consultant Sénior en
Evaluation des Politiques Publiques

« Nous ne sommes pas obligés, même pour une seconde, d'essayer de prouver à quiconque et surtout aux Noirs et aux Arabes que nous sommes des personnes supérieures - nous l'avons démontré aux Noirs et aux Arabes de 1001 façons.
L'Amérique que nous connaissons aujourd'hui n'a pas été créée par des vœux pieux. Nous l'avons créée aux frais de l'intelligence, de la sueur et du sang ... Nous ne prétendons pas comme les autres blancs que nous aimons les Noirs - Nous devons admettre, sans aucune crainte, que nous ne les aimons pas, Raisons valables.
Le fait que les Noirs et les Arabes ressemblent à des êtres humains ne les rend pas nécessairement des êtres humains sensés. Les hérissons ne sont pas des porcs-épics et les lézards ne sont pas des crocodiles parce qu'ils se ressemblent. Si Dieu avait voulu que nous soyons égaux aux Noirs et aux Arabes, il nous aurait tous créés d'une couleur et d'une intelligence uniformes. Mais il nous a créés différemment. Blancs, noirs, jaunes, les dirigeants et les gouvernés. Intellectuellement, nous sommes supérieurs aux Noirs et Arabes. Cela a été prouvé hors de tout doute raisonnable au fil des ans.
Je crois qu'un homme blanc est une personne honnête, craignant Dieu qui a démontré pratiquement la bonne façon d'être un humain. À présent chacun de nous a vu pratiquement que les Noirs et les Arabes ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes. Donnez-leur des armes et ils se tueront. Ils ne font rien d'autre que faire du bruit, danser, épouser de nombreuses femmes, alcoolisme, sorcellerie, se livrer au sexe, faire semblant à l'église, jalousie, se battre et se plaindre de bêtises.
Leur seule préoccupation principale (ce qui, selon moi, est la stupidité de la plus grande ampleur) est le mariage homosexuel. Ils continuent de nous pointer du doigt, nous l 'ouest, nous l' avons légalisé dans nos pays et soutenons ouvertement les homosexuels autour du monde. Et parce qu'ils ont toujours sottement voulu démontrer leur ignorance, leur haine et leur crainte à l'égard du sujet, certains d'entre eux ont même promulgué des lois sévères pour condamner leurs propres citoyens gais. Cela montre qu'au-delà des illusions et du doute, ce que les gens font de leur propre corps est la principale préoccupation des Africains. J'ai entendu dire qu'ils ont même déshabillé leurs femmes publiquement.
Acceptons tous le fait que l'homme noir est un symbole de pauvreté, d'infériorité mentale, de paresse et d'incompétence émotionnelle. Pour aggraver la situation, il peut faire tout son possible pour défendre sa stupidité. Donnez-leur de l'argent pour le développement et ils se battront et créeront la haine et l'inimitié pour eux-mêmes. Percez des puits de pétrole pour eux et ils n'auront pas la paix tous les jours de leur vie. Voir, par exemple, ce qui se passe au Nigéria, au Sud, au Soudan, au Malawi, en RDC, pour n'en citer que quelques-uns.
Cela prouve à quiconque, y compris un idiot stupide, que les Africains ne savent pas ce qu'ils veulent. N'est-ce pas plausible?
Par conséquent, l'homme blanc est créé pour gouverner l'homme noir, les Africains auront toujours des rêves de jour. Et voici la créature (homme noir) qui manque de prévoyance, mais ne voit que ce qui est près de lui et ne sait toujours pas quoi faire. Un homme noir est stupide dans la mesure où il ne peut planifier sa vie au-delà d'un an. Par conséquent, comment peuvent-ils se développer et vivre plus longtemps.
 La corruption dans l'ouest (Et la Chine) est une grande abomination, mais en Afrique, c'est tellement énorme qu'elle devient lentement un mode de vie acceptable. Ils chantent et se réjouissent à leurs dirigeants politiques corrompus. Ils adorent leurs chefs religieux scandaleux comme leurs dieux. Pour ne pas oublier, ces soi-disant Africains louent, dansent et prient pour les gens qui les ont appauvris, et qui vient cacher leur butin ici.
Alors quel imbécile soutient que l'homme noir n'est pas né un mendiant, grandit un mendiant, ressemble à un mendiant, tombe malade comme un mendiant et meurt un mendiant. Cela a été prouvé au-delà du raisonnement. Je me demande pourquoi, jusqu'à présent, la plupart des Africains continuent d'aller à l'école par la force et ceux qui sont à l'école sont des toxicomanes qui ne savent pas ce qui les a emmenés là. C'est une stupidité enceinte en Afrique qui a besoin de la seconde venue immédiate de Jésus. Le corps des Africains est un terrain très fertile pour toutes les maladies dans le monde parce qu'ils ne craignent même pas le VIH / SIDA.
Cela me laisse une question: nos yeux sont-ils créés de la même façon avec ces Africains? J'entends dire qu'il ya encore des cultures en Afrique qui les interdisent d'utiliser des latrines ce qui est très ennuyeux. Ils ont pleuré pour l'indépendance mais n'ont pas réussi à se gouverner. Certes, être africain est une maladie très difficile à traiter, même les prières ne suffisent pas. Ils ont des minéraux, mais ils ne peuvent rien faire avec elle. Par conséquent laissez-nous (blancs) aller en Afrique et choisir ce que nous pouvons choisir et laisser ce qui est inutile. La pauvreté est une maladie pour les Blancs mais pour les Noirs c'est très normal. La pire tragédie en Afrique est que si vous osez se lever et parler pour ce qui est juste, vous pouvez finir par regretter. Les quelques Africains sages et ouverts d'esprit qui ont essayé d'éduquer ces imbéciles sur la civilisation ont rencontré le pire. Ils ont été poussés sur le mur, ils ont été réduits au silence et d'autres ont été tués.