jeudi 8 octobre 2015

EN DEBAT: La définition du Budget de la Nation




En français facile, SOGEVAL définit le budget comme le reflet des priorités politiques d'un Gouvernement.
Qu'en pensent nos compatriotes et les internautes?

SOGEVAL

samedi 16 mai 2015

TEXTO DU JOUR : A quoi sert la croissance au Gabon ?

                                                                                        



Passant en revue les principaux indicateurs sociaux du Gabon, on ne peut que constater que les gabonais vivent dans la misère, d’où la question évaluative suivante : à quoi sert la croissance de 5% que nous vante le ministère gabonais de l’économie ?
Le revenu national brut du Gabon par habitant en termes de parité de pouvoir d’achat est estimé à 12 747 $EU en 2008, l’un des plus élevés du continent. L’économie gabonaise est peu diversifiée et est dépendante de quelques matières premières. Cette économie peu diversifiée avec une structure de Petites et Moyennes Entreprises/Industries (PME/PMI) peu développée, n’arrive pas à fournir l’emploi nécessaire aux milliers de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. En effet, selon la Confédération Nationale du Patronat Gabonais (CNPG), il y aurait moins de 1000 PME et PMI et parmi elles, une centaine seulement serait de taille moyenne. 
Le principal secteur économique du pays est celui du pétrole qui représente environ 80% des exportations du pays, fournit environ 60% des recettes budgétaires et contribue pour 42% en moyenne à la formation du PIB. Un autre secteur d’exportation important est celui des mines, notamment le manganèse dont le Gabon est le deuxième producteur mondial et dont la production a atteint 3,5 millions de tonnes en 2008. Enfin, le secteur du bois est également un secteur clé de l’économie gabonaise. Le secteur agricole, malgré des potentialités importantes, est en déclin continu. Le rythme d’accroissement de la production alimentaire (moins de 2%) reste inférieur à la croissance démographique (environ 2,5%). Le secteur agricole (hors exploitation forestière) est relativement peu développé au Gabon ; les superficies cultivées représentent moins de 100 000 hectares. L’agriculture, y compris l’élevage et la pêche, qui occupe 34,1% de la population active, n’a contribué au PIB qu’à raison de 3,9% en 2008. L’agriculture reste pourtant un puissant réservoir d’emplois et un secteur d’activités qui pourrait contribuer significativement à la lutte contre la pauvreté ; peut être qu’il était temps qu’un projet comme GRAINE voit le jour, mais mieux que les effets d’annonce, nous entendons procéder à son évaluation ex-anté. 
En effet, malgré son état de pays à revenu intermédiaire, le Gabon connait paradoxalement des indicateurs sociaux atypiques avec un profil de pauvreté similaire à celui de pays à faible revenu. Le troisième rapport de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) paru en 2010 indique que l’atteinte des OMD par le Gabon reste globalement incertaine à l’horizon 2015. Les efforts du pays demeurent confrontés aux contraintes suivantes: (i) le seuil et l’incidence de pauvreté présentent encore des proportions assez élevées malgré le niveau élevé du revenu par tête, (ii) la majorité de la population a un faible accès aux infrastructures et services sociaux de base et (iii) les capacités d’administration, de coordination institutionnelle et de planification sont faibles et freinent les actions en faveur du développement durable.  
Selon l’EGEP 2005, un Gabonais sur trois (33%) est pauvre. La pauvreté est plus élevée en milieu rural (45%) qu’en milieu urbain (30%). Néanmoins, étant donné la forte urbanisation, trois quarts des pauvres vivent en milieu urbain. Il y a une forte disparité dans la répartition des richesses. L’indice de Gini est estimé à 0,415, dénotant une forte inégalité de répartition de la richesse nationale. En effet, plus de 90% du revenu national est détenu par les non pauvres. De telles inégalités diminuent considérablement l’effet positif de la croissance économique (+ de 5%) sur la réduction de la pauvreté et inhibent les effets déployés pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Ce sombre tableau exige des autorités une mise en œuvre sérieuse des politiques publiques et des différentes actions identifiées dans les différents plans stratégiques concoctés à coup de milliards ces dernières années.
Bon Week-end à tous.
La Rédaction

jeudi 14 mai 2015

TEXTO DU JOUR : Vous avez dit Ascension ?

                                                                        

 
Le Ministère Gabonais du Travail a gratifié l’ensemble des gabonais d’un jour férié et chômé de plus en ce jeudi d 14 mai 2015. Si on met bout à bout le nombre de jours fériés et chômés au Gabon, on ne totalise pas moins de 30 jours par an.
SOGEVAL, sentinelle de l’évaluation des politiques publiques, pense qu’il serait temps qu’on évalue l’impact (avantages et pertes) que le pays enregistre à cause de cette propension aux fêtes.
La fête ce jour, nous donne une occasion pour ouvrir le débat sans passion.
Avant tout, définissons ce qu’est l’ascension :
Relaté dans le deuxième livre de l’Apôtre Paul « Les Actes des Apôtres », qui rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux apôtres. Puis, au cours d’un repas qu’Il prenait avec eux, le Christ leur a annoncé qu’ils allaient recevoir une force, « celle du Saint-Esprit », qui viendrait sur eux. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », a-t-Il ajouté. Et après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux (Actes 1, versets 8 et 9).
C’est sur ce dernier verset qui est qualifié d’Ascension.
C’est donc une date du calendrier chrétien après la Pâques, pendant laquelle on fête la dernière rencontre entre Jésus ressuscité et ses disciples au cours de laquelle il leur a fait une promesse, celle de la Pentecôte, bref, celle de la naissance de l’église par le Saint-Esprit.
Au regard du nombre d’églises qui pullulent dans notre pays et dans le monde, on ne peut que constater que cette promesse a été accomplie.
Ainsi compris, des questions évaluatives abondent :
Quel est l’objectif de notre pays à fêter cette promesse ?
Quels résultats espère-t-il atteindre ?
Et comment les atteindre ?
Sans entrer dans une analyse exégétique plus profonde, nous sommes ici en train de fêter l’ultime ou dernière rencontre entre Christ et ses disciples, rencontre au cours de laquelle Jésus promet l’arrivée de la troisième personne de la Trinité : le Saint Esprit qui va débuter son œuvre  en donnant naissance à l’Eglise. La réalisation de cette promesse s’étant révélée vraie, Jésus peut être ainsi classé comme un prophète, en dehors de tous les autres ministères qu’il a accompli. Pour ceux qui veulent aller loin dans la connaissance de toute l’œuvre de Jésus, un enseignement complet de la Christologie permettra à chacun de mieux apprécier ces différents ministères.
Considérant ces explications, on peut dire d’une part que le Gabon s’inscrit tout simplement dans la vieille tradition de l’église chrétienne ; d’ailleurs le Gabon célèbre toutes les fêtes chrétiennes. Cependant, est-il nécessaire de déclarer toutes ces journées chômées et payées ?
Au regard des pertes enregistrées par l’Etat et les entreprises durant ces journées, un discours lu à la télé par les principaux responsables religieux suffirait. C’est cette méthode qui est adoptée pour fêter les journées des Nations Unies, et c’est plus sage ainsi.
Bonne fête à tous !
La Rédaction
 

samedi 9 mai 2015

TEXTO DU JOUR : L’évaluation : enjeu de la démocratie participative

                                                          

 

Les pratiques évaluatives sont déjà assez courantes dans notre pays ; pour mieux cerner le sujet, SOGEVAL a initié une étude sur la pratique évaluative chez les différents peuples du Gabon, et par extension de l’Afrique.
Sans présager des résultats, c’est une pratique qui n’était pas totalement absente chez les différents peuples du continent. Pour autant, cette discipline  (théorie et pratique) née aux USA, monte en flèche dans tous les pays, et la résolution adoptée par les Nations Unies en novembre pour faire de 2015 l’année internationale de l’évaluation nous interpelle, d’autant plus, chose curieuse, que notre pays adopte dès cette année, le budget par objectif de programme, la fameuse BOP, qui est la mise en œuvre de la loi organique de 2010 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget qui instaure dans notre pays, en vue d’affirmer la qualité des services aux citoyens, un nouveau cadre de gestion axée sur l’atteinte des résultats, sur le respect du principe de la transparence et sur une imputabilité accrue de l’administration devant le Parlement. Ce cadre de gestion, préconisé par la nouvelle gestion publique, met l’accent sur la performance des entités administratives dans l’atteinte des résultats. Il fait tourner le dos à une certaine conception de l’administration, certes rigoureuse dans le respect des lois et des règlements, mais jugée insuffisante pour s’adapter à une logique inspirée de celle de l’entreprise, qui prend en considération les objectifs à atteindre, les résultats attendus et la qualité du management. C’est dans le but d’entrer dans cette logique que SOGEVAL, en collaboration avec plusieurs institutions de notre pays, s’est orienté en vue de renforcer la démarche de bonne gouvernance à travers la pratique de l’évaluation, mais surtout à travers sa professionnalisation.
Bon week-end à tous.

La Rédaction


 

mardi 5 mai 2015

TEXTO DU JOUR : L’évaluation Législative au Gabon

                                                                


 
Au Gabon, comme dans les autres pays, pour peu qu’on s’intéresse aux activités parlementaires, on observe une explosion du nombre de textes de lois et de décrets; on parle à cet effet de l’inflation des lois, et pointent la baisse de la qualité des dites lois.
De ce constat est venue l’idée de procéder à l’évaluation des lois ou évaluation législative.
Soulignons qu’en dehors des lois et décrets, il faut aussi s’intéresser aux arrêtés, et aux autres textes d’application. Mais un tel projet d’évaluation, non seulement nécessite l’accord des parlementaires, mais aussi celui du gouvernement.
Si la partie est loin d’être gagnée, l’exercice mérite tout de même qu’on s’y attarde un petit moment pour deux raisons : la première raison c’est en réponse aux internautes qui nous font l’honneur de lire nos textos ; la seconde raison est le fondement même de SOGEVAL. En effet, l’ambition de notre réseau est de contribuer à l’instauration d’une bonne gouvernance de l’action publique à travers l’évaluation des politiques publiques. Mais ceci suppose que soit inscrite dans chaque loi, chaque programme, l’obligation de son évaluation. Et comme le parlement est sensé être celui qui vote la loi, notre intérêt pour l’évaluation législative est donc entière.
Deux préoccupations apparaissent d’ailleurs immédiatement lorsqu’on évoque le sujet : celui de l’auteur de l’évaluation législative, et celui des destinataires des lois, et partant des rapports de cette évaluation.
Certains pensent que, au regard du circuit de fabrication d’une loi, ce sont les parlementaires eux-mêmes lors d’une commission ad hoc, ou réunis en comité mixte, qui évaluent les lois, et tout cela avant leur vote. Cette évaluation, il faut le souligner, est formelle; elle consiste à vérifier si la loi est bien écrite, et si les définitions sont bonnes, etc.
Reste qu’il est très important de contrôler si la loi est suivie des textes d’applications, et de mesurer ses effets, son impact direct et indirect.
En résumé, la réflexion sur l’évaluation législative est une des priorités de SOGEVAL, elle constitue une tentative de réponse à un triple phénomène : l’inflation législative, la perte de qualité des lois et l’évaluation des politiques publiques dont le gouvernement a la responsabilité de la mise en oeuvre.
Une étude complète sur le sujet peut être obtenue sur demande.
La Rédaction

 

dimanche 3 mai 2015

TEXTO DU JOUR : POURQUOI ALLEZ-VOUS A L'EGLISE ?

                                                                                        
 

Parmi les réponses données, très peu correspondent à ce que la Bible elle-même enseigne.
Passons en revue les réponses données : la majorité des personnes interrogées répondent qu’elles vont à l’église pour prier ; d’autres répondent que c’est dimanche, elles vont rendre un culte à Dieu ; d’autres enfin répondent qu’elles sont chrétiennes pour justifier leur déplacement.
Si dans l’ensemble, ces réponses ont un sens, on peut toutefois relever que les pasteurs, chargés d’enseigner cette population, ne donnent pas les réponses appropriées, conformes à la Bible, aux questions que se posent tout le monde.
Avant d’aller plus loin, soulignons bien que nous sommes au 21è siècle, et que nous vivons le temps de l’église, et à ce titre, il y a les notions de temps et de lieu qu’il convient de resituer.
Un seul verset résume clairement ces notions dans la Bible avec les développements qui s’imposent. C’est le verset 42 du chapitre 2 du livre des Actes des Apôtres. L’auteur de ce livre, le médecin Luc, qui écrit sa 2ème lettre à son ami Timothée, qui était diplomate, a fait des recherches comme tout bon scientifique, tout bon chercheur, pour répondre sans doute à son ami qui s’interrogeait sur Jésus et sur la suite de son œuvre.
Après avoir écrit sur le ministère terrestre de Jésus dans l’Evangile qui porte son nom, Luc, développe dans son deuxième livre « Les Actes des Apôtres », la fin de ce ministère terrestre de Jésus à travers le récit de son ascension après sa résurrection. Luc, s’intéresse ensuite longuement sur la poursuite de l’œuvre de Jésus à travers les actes accomplis par ses disciples les plus proches appelés Apôtres. Le tout commence, selon Luc, par l’arrivée du Saint Esprit promis par Jésus, dont le premier travail a consisté à donner naissance à l’Eglise, et à lui donner une feuille de route à suivre, une ligne de conduite, une doctrine. Le verset 42 du chapitre 2 des Actes des Apôtres résume le mieux ce que va faire l’église. Il énonce que « Tous ceux qui avaient crû étaient un même cœur, ils persévéraient ensemble dans l’enseignement des Apôtres, dans la communion fraternelle, dans les repas, et dans les prières ».
De ce verset, on déduit que l’église est composée de ceux qui croient en Jésus, en tout ce qui le concerne, depuis la promesse de sa venue, en passant par sa naissance, son ministère, sa mort, sa résurrection, sa montée au ciel, sa place à côté de son Père, ses promesses d’envoyer un consolateur à ses disciples, et à l’Eglise, et son retour terrestre. Cela est le résumé de la confession de foi que doit connaitre chaque croyant (1ère raison).
La mise en pratique, ou la profession de cette foi, c’est la suite des recommandations de ce verset à savoir : la persévérance dans l’enseignement des Apôtres par les croyants. C’est un enseignement qui ne peut être dispensé par n’importe quel quidam, mais seulement par des personnes appelées, enseignées, disciplinées, bref, qui ont été eux-mêmes à l’école de Jésus ; on parle à cet égard de ceux qui connaissent au préalable Dieu pour mieux le servir. C’est la 2ème raison pour laquelle on va à l’église.
Les autres raisons pour lesquelles on va aussi à l’église, c’est pour communier, partager, vivre ensemble, avec les frères et les sœurs de ce que Dieu fait dans nos vies, le tout s’accompagnant d’un partage des repas, des chants, des prières, de l’amour des uns pour les autres, de soutien mutuelle.
Sans rentrer dans un grand développement exégétique, voilà les réponses tirées de la Bible, pour lesquelles on doit aller à l’église.

Bon Dimanche à tous !
La Réaction
 

samedi 2 mai 2015

TEXTO DU JOUR: INVITATION


      
 
 
  

Au prochain café de l'évaluation qui aura lieu mercredi 6 mai 2015 à l'Hôtel Ibiscus du Boulevard Triomphal de 16h à 18h30
Thème : l’évaluation législative

Le nombre de places étant limité, prière confirmer votre participation.

Tél: 03 42 55 32 /04 27 27 97/ 06 94 94 70/ 03
Venez et débattons sans passion !!!

La Rédaction

vendredi 1 mai 2015

TEXTO DU JOUR : IPI9 : une entreprise qui esclavagise son personnel

                                                                                               
 
 

Selon notre évaluation, la société iPI9 (Innovation-Performance -Intégration ), créée le 14 avril 2011, fournisseur d'accès internet est une Société Anonyme au capital de 1.050.000.000 de FCFA. Elle a ouvert ses portes au Gabon, un pays où l'accès à internet demeure encore un luxe, dans le but de permettre à une majorité de gabonais d'avoir accès à internet avec des modems et des prix à la portée de toutes les bourses.
Classé à la  tête du marché avec un nombre de clients évalué à près de 16000, iPi9 semble être en perte de vitesse à cause des bugs sur le réseau, la mauvaise qualité du réseau évoquée par les consommateurs.... Ce problème proviendrait d’un matériel obsolète, du débit insuffisant, et de l’explosion de la demande. iPi9 reste cependant très actif dans le cadre de sa mission, avec une expansion à l'intérieur du pays.
Malgré ce constat mi figue, mi raisin, iPi9, demeure le 1er fournisseur d’accès  internet au Gabon, et une entreprise qui, grâce a son chiffre d’affaire, peut aujourd’hui concurrencer les majors que sont Total et Shell. De 2% d’abonnés internet que comptait le Gabon en 2003 chez le seul opérateur de l’époque Gabon Télécom, le nombre d’abonnés internet est aujourd’hui estimé à 30%. La répartition de ce marché selon notre évaluation place l’opérateur iPi9 en tête de peloton avec plus de 16000 abonnés, relèguant loin derrière lui ses concurrents Gabon Télécom, Solsi, Wifly, Airtel et Moov.
Deux faits majeurs dans la relation clients et avec son personnel sont cependant à signaler : premièrement, alors qu’au début de sa création, le ticket de recharge sur le compte de tout abonné n’était débité que si celui-ci était raccordé au service, à l’exemple d’une recharge téléphonique, aujourd’hui, iPi9 a mis en place un système de rackette de sa clientèle en débitant les comptes des clients même si ceux-ci ne sont pas raccordés à Internet. On s’étonne à cet égard du mutisme observé par les associations de consommateurs pour mettre fin à cet  arnaque. De plus, on constate désormais de nombreuses ruptures d’accès internet chez iPi9 quand bien même Gabon Télécom continu à fournir sa clientèle. Bien que resté de nombreux jours sans accès internet, malgré des services prépayés, iPi9 ne daigne même pas envoyer un sms à sa clientèle pour l'informer dès le constat d’un incident sur ses lignes. C’est très souvent après plusieurs plaintes auprès des agences iPi9 qu’on apprend de façon anonyme qu’iPi9 va procéder à un geste commercial en accordant la gratuité de l’accès internet à ces clients sans d'ailleurs la moindre preuve de ces allégations. D’où notre interrogation : quel travail fait en réalité le ou la responsable de la communication d’iPi9 s’il en existe un. iPi9 disposant d’un mailing qui lui permet d’avertir l’ensemble de ses clients par un simple clic.
De plus, malgré des milliards de fcfa brassés par iPi9, et des horaires de travail effectué par le personnel d’iPi9 qui avoisinent les 60 heures par semaine et particulièrement celui des points des ventes, ce qui s’apparente à de l'esclavage, si lorsqu’on compare la situation d’un travailleur d’iPi9 qui bosse 10 heures par jour, y compris 4 heures le dimanche, soit 54 heures par semaine et qui est payé à 250.OOOfcfa par mois, soit environ 380 euros, avec un travailleur aux 35heures pour un salaire mensuel net à payer de 1200 euros (780 000 FCFA) en France, soit 2,5 fois plus qu’un salarié gabonais d’iPi9, on ne peut qu’affirmer et conclure qu’iPi9 esclavagise son personnel, et c’est le second fait majeur.
Cette situation inacceptable pour une entreprise qui ne peut jamais faire faillite exige d’iPi9 de réformer au plus vite sa grille salariale avant que son personnel n’entame un mouvement social aux conséquences incalculables, et qui aura un impact sur son personnel, sur ses clients et pour le Gabon.
Que cette évaluation d’iPi9 serve aux dirigeants de cette belle entreprise pour une prise de décision stratégique, urgente, et rapide.
 La Rédaction



 

mercredi 29 avril 2015

TEXTO DU JOUR : EVALUATION DE LA POPULARITE D’AMO

                                                               
 

Un projet, un programme ou une politique publique  a ceci de particulier qu’on peut l’évaluer ex-ante, à mi-parcours et ex-post. Mais on peut aussi évaluer ses réalisations, ses résultats, ses effets et son impact direct et indirect.
Avec l’arrivée de la dépouille mortelle d’AMO, nous sommes en mesure d’évaluer l’impact de son action politique, tout un programme !
Notre analyse, en observant la liesse populaire avec laquelle les gabonais de toutes conditions ont accueilli la dépouille mortuaire nous a conduit à évaluer non pas seulement le parcours du stratège qu’était effectivement AMO, mais l’une des parties : le peuple gabonais.
Si à l’aéroport Léon MBA il était difficile de dénombrer le nombre de personnes présentes, les images prises - par l’hélicoptère de l’armée de l’air gabonais - du cortège mortuaire entre le Lycée d’Etat et l’échangeur des charbonnages, permettent d’estimer à 150 000 ou 170 000 personnes le nombre de gabonais éprouvés par le décès de cet homme. Plus encore, la mobilisation du peuple gabonais présente au Stade de Nzeng-Ayong, est un indicateur qui permet d’apprécier la réputation de ce surdoué de la politique.
Assurément, l’accueil que le peuple gabonais a réservé à AMO est une preuve irréfutable que cet homme était porté et unanimement aimé par les gabonais sans distinction de race, d’ethnie ou de religion.  
Finalement, la confidence que nous a faite AMO de donner sa vie pour le Gabon s’en trouve justifiée.
Une réalité demeure cependant, AMO n’était ni Moise, qui n’a pas connu la mort, mais a réussi à libérer son peuple, ni Jésus qui a connu la mort et la résurrection, et a apporté le salut éternel à son peuple. Mais Amo  est en quelque sorte un mélange des deux.
En lui, il y a un peu de Moise, car il a réussi à se faire connaître de son peuple comme un vrai leader, puis il y a un peu de Jésus en lui parce qu’il est décidément mort pour le salut de ce peuple.
Reste aux Gabonais d’entrer dans la terre promise avec un autre Josué !!!.
Nul doute que Mr  Flavien Enongoué , professeur de philosophie politique à l’université Omar Bongo, va encore s’émouvoir du prophétisme politique dont les Gabonais sont friands et qui sans conteste le dérange.
Mais pour l’instant, c’est le bel hommage rendu par le peuple gabonais à son leader qu’il convient de féliciter.
La Rédaction
sogevale@gmail.com

mardi 28 avril 2015

TEXTO DU JOUR : AMO A SA PLACE AU PANTHEON

                                                                         
               
En réponse à un post publié sur Facebook samedi dernier, dans lequel un internaute voulait savoir ce qu’André Mba Obame avait fait de si exceptionnel pour le Gabon pour mériter un tel hommage, ce texto témoigne de la seule action dont tout gabonais est bénéficiaire et dont il devrait se souvenir ; il s’agit de la création au Gabon de la CNMAGS, œuvre d’André Mba Obame, et qui lui vaut d’entrer immédiatement au panthéon du Gabon.
Arrivé en janvier 2002 au ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales et du Bien-être après le ministère de l’Éducation nationale, porte-parole du gouvernement, AMO va initiée une politique publique originale pour le Gabon, il veut créer une Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale du Gabon (CNAMGS). Il s’agit d’une caisse unique d’assurance maladie et de garantie sociale ayant pour objectif global de permettre à tous les gabonais d’avoir une couverture sociale des risques lié à la maladie et à la maternité, et pour objectifs spécifiques d’améliorer l’accès aux soins de santé au profit de toutes les couches sociales, en brisant l’obstacle financier ; améliorer l’offre de soins, en fournissant aux prestataires de santé des ressources additionnelles ; garantir une meilleure solidarité nationale, notamment en faveur des plus démunis ; lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Le dossier est fin prêt en 2005, mais Omar Bongo doit solliciter de nouveau le suffrage des gabonais pour un mandat de président de la République. Après sa victoire, AMO est appelé au ministère de l’intérieur, et la CNAMGS sera enfin créée par l’adoption de l’ordonnance n° 0022/ PR/ du 21 août 2007.
En rendant à César ce qui est à César, on ne peut que rendre à AMO, la création de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale du Gabon (CNAMGS). C’est pour cette politique publique particulièrement que l’œuvre d’AMO demeurera éternelle au Gabon et que lui-même mérite d’entrer au panthéon gabonais. Pour rappel, panthéon, vient du grec pántheion, qui signifie « de tous les dieux ». C’est un monument qui a pour vocation d’honorer de grands personnages ayant marqué l'histoire d’un pays. Les corps des illustres fils du pays sont déposés dans ce monument.
Bien qu’il n’en existe pas encore un au Gabon, certains de nos compatriotes mériteraient d’y entrer. En attendant, des critères rigoureux doivent être définis pour entrer dans ce lieu mythique.
Parmi ces critères, en dehors de celui d’être gabonais d’origine, celui de la pertinence de l’acte accompli et bénéfique pour tous les gabonais sans distinction ni de sexe, de l’âge, de religion, ou de toute autre, doit être primordiale.
En leur absence, le premier des gabonais qui remplit pleinement les deux critères est sans contestation aucune André Mba Obame, car, gabonais d’origine, l’assurance maladie dont il est le créateur est une politique publique qui bénéficie à tous les gabonais sans exception.
La Rédaction
sogevale@gmail.com

lundi 27 avril 2015

TEXTO DU JOUR : LA S.E.E.G EST DEVENUE UNE ENTREPRISE CRIMINELLE

                                                 
 
Il ne se passe pas une semaine, sans que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) suspende la fourniture d’électricité à ses clients d’Ambowè et des environs comme cette coupure qui a duré 12 heures et qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 avril 2015 de 20h à 8h du matin.
Même si on peut pointer l’obsolescence des équipements, même si la population de ce quartier a doublé, même si on peut mettre en doute la compétence des équipes de production et de distribution haute et moyenne tension…, on peut faire remarquer que la SEEG n’a jamais procédé à un audit ou à une évaluation du préjudice causé aux populations alimentées en électricité à partir du poste d’Ambowè.
Pourtant une évaluation sommaire des effets de ces coupures montre que plusieurs familles, de condition modeste, perdent très souvent leurs denrées alimentaires congelées. Obligées de les recongeler, celles-ci deviennent dangereuses à la consommation. Ainsi devenues comme un véritable poison, elles causent toutes formes de maladies et la mort à ces populations vulnérables.
D’autre part, de nombreux appareils électroménagers alimentés par le courant alternatif fourni par la SEEG sont abimés par ces coupures fréquentes d’électricité et les fumées toxiques dégagées par les bobines grillées sont respirées par les enfants, ce qui est là aussi, cause de maladies cancéreuses.
De plus, certains populations poursuivent leur traitement avec des appareils respiratoires, mais faute d’électricité, leurs vies sont mises en danger par la faute de la SEEG.
Enfin, il est de notoriété reconnue que les voleurs et les assassins opèrent pendant les heures de coupures. A ce titre, la SEEG ne peut être considérée que comme complice, voire même comme commanditaire de ces crimes et délits.
On peut estimer à six (6) par semaine le nombre de personnes qui décèdent suite aux coupures intempestives de la SEEG au quartier Ambowè et ses environs, et on peut constater une dégradation drastique de la santé des populations vivant dans ce quartier, ainsi que l'augmentation des vols durant les coupures.
Pour toutes ces raisons, et sans doute d’autres, la SEEG ne peut être qualifiée que comme une entreprise criminelle par les populations d’Ambowè. C'est pourquoi, ces populations, unies comme un seul homme, exigent une évaluation indépendante des conséquences des coupures d’électricité de la SEEG, afin que cette entreprise criminelle soit traduite en justice et soit sévèrement condamnée.

La Rédaction

lundi 20 avril 2015

TEXTO DU JOUR : L’évaluation de la CNAMGS : étude de cas.

                                                        
 

SOGEVAL a dirigé depuis le début de l’année 2015, un certain nombre d’évaluations, dont celle de la Caisse Nationale d’assurance Maladie et de Garantie Sociale du Gabon (CNAMGS).
L’objectif de nos publications n’est pas de diffuser la totalité de ces rapports, ceux qui veulent aller loin peuvent nous contacter et la rédaction, en fonction de son agenda, appréciera. Mais soyez assurés, vous recevez une réponse de notre société.
Pour chacune des évaluations à réaliser, SOGEVAL s’appuie sur un cycle d’évaluation qui comprend 4 étapes : La première étape est celle de la conception de l’évaluation ; elle est composée des phases suivantes : l’analyse du contexte du projet ou de la politique publique ; ici la CNAMGS, les enjeux et les potentiels de ce projet ; les différents domaines d’activité, les objectifs et les stratégies de cette évaluation. Dans ce texto, nos ne traiterons que du contexte dans lequel fonctionne ce projet CNAMGS.
Le Gabon est un pays d’Afrique Centrale avec une superficie de 267 667 km² et une population estimée à 1 520 000 habitants qui vit majoritairement en zone urbaine (73 %).
Le pays a toujours opté pour la gratuité des soins à la population. La loi n° 3/91 du 26 mars 1991 garantissait la gratuité des soins aux fonctionnaires dans les structures publiques. Les travailleurs du secteur privé bénéficiaient d’une couverture maladie financée uniquement par les cotisations patronales de 4,1 %. Les agents contractuels de l’État, les travailleurs indépendants et les indigents étaient couverts par la Caisse Nationale de Garantie Sociale (CNGS) par l’entremise d’une subvention de l’État.
L’adoption de l’ordonnance 001/95 du 14 janvier 1995 a marqué un changement de politique. Bien que cette ordonnance ait garanti la protection de la santé de la population, elle a introduit la notion de participation de chacun selon ses ressources au financement de la santé, officialisant ainsi la participation des usagers au coût des soins. Cette période coïncide avec le développement des assurances privées à visées lucratives du fait des nombreux dysfonctionnements de la Caisse Nationale de Sécurité sociale (CNSS).
La réforme de 2007 a été marquée par l’adoption de l’ordonnance n° 0022/ PR/ du 21 août 2007 qui créa la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale du Gabon (CNAMGS). Il s’agit d’une caisse unique d’assurance maladie et de garantie sociale qui est née du transfert de la branche maladie et évacuations sanitaires de la CNSS, des prestations de santé offertes aux fonctionnaires et de certaines anciennes attributions de la CNGS. Elle est composée de trois fonds distincts: Le fonds d’assurance maladie des agents publics de l’État ; celui des travailleurs salariés du secteur privé, parapublic, des travailleurs indépendants, des professions artisanales, commerciales et libérales; le fonds de garantie sociale des gabonais économiquement faibles, des étudiants, des élèves et des réfugiés.
La CNAMGS est un établissement public soumis aux règles de gestion de droit privé avec comme tutelles les ministères du Travail et celui des Finances. Ses organes de gestion comprennent un conseil d’administration, une direction générale et une agence comptable. Les assurances privées complètent ce dispositif à titre d’assurances complémentaires.
Dès lors, on comprend que c’est la réforme du système de financement au Gabon, le besoin des populations à accéder aux soins médicaux et l’idée de couvrir socialement la population qui  pousse les gouvernants à élaborer le projet de création d’une structure capable de répondre aux besoins des citoyens gabonais.
Le projet gabonais d’assurance maladie obligatoire et universelle nait ainsi du fait que le risque maladie avait été identifié, parmi les besoins des populations, comme celui qui préoccupait le plus les gabonais C’est d’ailleurs dans l’optique de réduire le payement direct des soins médicaux et hospitaliers qui pesaient lourd sur les budgets de familles, d’assurer la couverture des risques liés à la maladie et à la maternité et d’assurer les prestation familiale des gabonais économiquement faible (GEF) qu’elle voit le jour.
Quelle est la base légale du projet ?
Suite  à l’ordonnance n°0022/PR/2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en république gabonaise, ordonnance qui abroge toute dispositions antérieures contraires notamment celle de la loi n° 10/82 du 24 janvier 1983 portant code de Garantie Sociale, de l’ordonnance n° 28/71 du 19 avril 1971 portant création d’un fond spécial pour les évacuations sanitaires à l’extérieure de la République Gabonaise en faveur des travailleurs du secteur privé et de leurs familles légitimes, de l’ordonnance  n° 10/PR-MTPS du 6 janvier 1976 portant extension de la législation de la sécurité sociale en ses articles 1er et 2, de l’ordonnance n° 29/77/PR du 7 juillet 1977 instituant une couverture des d’hospitalisation est créé la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). S’appuyant également sur la Loi no 009/2014 du 28 août 2014 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance 022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en république gabonaise.
Les objectifs
L’objectif global de la CNAMGS est de permettre à tous les gabonais d’avoir une couverture sociale des risques lié à la maladie et à la maternité.
Les objectifs spécifiques sont : améliorer  l’accès aux soins de santé au profit de toutes les couches sociales, en brisant l’obstacle financier ; améliorer l’offre de soins, en fournissant aux prestataires de santé des ressources additionnelles ; garantir une meilleure solidarité nationale, notamment en faveur des plus démunis ; lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale
Pour atteindre ces objectifs la CNAMGS assure  la gestion du fonds d’assurance maladie des agents publics de l’Etat, du fonds d’assurance maladie des travailleurs salariés du secteur privé et parapublic, des travailleurs indépendants, des professions artisanales, commerciales et libérales et du fonds de Garantie Sociale des Gabonais économiquement faibles, des étudiants, des élèves et des réfugiés ; assure l’organisation et la coordination, notamment la collecte, la vérification de et la sécurité des informations relatives aux bénéficiaires et aux prestations qui leur sont servies ; organise et dirige le contrôle médical en matière de soins et d’application de la tarification des actes; met en œuvre les actions de prévention, d’éducation et d’information de nature à améliorer l’état de santé des populations ; passe, s’il y a lieu, avec tout organisme de protection sociale, sociale, des conventions aux fins de participer à des programmes d’action sanitaire et sociale ; crée, le cas échéants, des services d’intérêt commun, des antennes provinciales et départementales.
La suite du rapport à la demande.
La Rédaction

dimanche 19 avril 2015

TEXTO DU JOUR : Quid de la planification stratégique ?

                                                                              
 

Le 27 février 2013, lors de la création du Réseau Francophone de l’évaluation (RFE) sous l’égide de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) au siège de cette organisation à Paris, organisation dont SOGEVAL fait partie, nous avons été sollicités par deux participants d’origine africaine pour leur parler de la planification stratégique. A cette sollicitation, se sont accumulées plusieurs autres aujourd’hui au nombre de 67. On peut toutes les résumer à travers cette demande : « Je suis très intéressé par la présentation que vous faites sur les éléments de la planification stratégique, je vous saurai gré de bien vouloir m'aider à approfondir mes connaissances dans ce domaine ».
Avant la mise en ligne de son portail destiné aux renforcements des capacités africaines en évaluation des politiques publiques, des programmes, et de la gestion axée sur les résultats, l’équipe de rédaction de SOGEVAL, s’efforce chaque jour de répondre à vos attentes à travers son blog http://sogeval-gabon.blogspot.com/ que vous pouvez consulter en un simple clic, et accéder aux thèmes déjà développés.
La planification stratégique est l’élaboration, le développement et la mise en marche de plusieurs actions et programmes de la part des organisations ou des entreprises dans le but d’atteindre des objectifs fixés. Ces actions et programmes peuvent être à court, moyen ou long terme et sont représentés sous forme de plans stratégiques, qui disposent d’un certain budget ; il est essentiel de déterminer correctement les objectifs à accomplir, sinon, l’argent risque de ne pas être suffisant pour parvenir aux objectifs et la planification stratégique échoue.
Rappelons que la planification stratégique en tant que système de gestion a surgi dans les années 60 et 70, suite à l’évolution des capacités stratégiques des entreprises. La gestion ou management a commencé à exiger la planification des tâches à accomplir, avec un gérant qui analyse comment et quand les mettre en place.
D’autre part, le temps existant entre le placement d’un bien et de sa mise en marché est devenu plus court, avec un cycle de vie des produits de plus en plus limité. De ce fait, la planification stratégique est désormais fondamentale pour les entreprises qui recherchent une plus grande compétitivité.
Ceci dit, la planification stratégique s’est spécialisée sur les démarches à suivre (les stratégies) afin d’atteindre les objectifs visés en fonction des opportunités et des contraintes du milieu.
Il est donc important que toutes les personnes liées à la gérance puissent développer leurs connaissances et savoir-faire et comprendre en détail les besoins de l’organisation, pour que la planification stratégique leur permette d’interagir avec un monde dynamique et en constante évolution.
En d’autres termes, le plan stratégique est la feuille de route que se donne une organisation pour réaliser sa vision à moyen et à long terme. Elle va plus loin que la simple planification, puisqu’elle oblige l'organisation à examiner ses contextes interne et externe, à faire des projections dans l'avenir et à déterminer les stratégies lui permettant de concrétiser sa mission et sa vision. C’est le point de départ du cycle de gestion axée sur les résultats. L’organisation met tout en œuvre afin d’accomplir ses missions et ses valeurs.
Le plan stratégique est alors le document qui renferme les objectifs généraux élaborés par les dirigeants de l’organisation, l’ensemble des actions et des stratégies qui faciliteront l’acquisition, l’utilisation et l’affectation des ressources. Il oriente les cadres vers les objectifs à atteindre. Il a pour but principal d’effectuer les choix stratégiques en canalisant des décisions en fonction des conséquences prévisibles sans en éliminer le risque. Il est le moyen de motiver les acteurs de l’organisation. Il assure la cohérence des choix stratégiques dans une approche globale et qualitative.
Un Plan stratégique (ou plan directeur ou schéma directeur) est un document écrit qui précise, pour une période donnée, les principaux objectifs d'une organisation ; les principaux types d'actions et de moyens qu'elle met en œuvre pour atteindre ces objectifs. Un séquencement dans le temps des objectifs et de la mise en œuvre est nécessaire pour passer d'une simple stratégie à un plan concret.
Le plan est normalement décliné en plans sectoriels concernant les divers projets et unités de l'organisation ayant un rôle crucial dans l'application de la stratégie.
En guise de conclusion, retenons que la planification d’un projet  est un processus d’organisation du projet en fonction de l’analyse des problèmes et des objectifs è atteindre. Ces objectifs doivent être réalistes et réalisables pour apporter une solution aux problèmes diagnostiqués.
La méthode comprend l’analyse des problèmes et des solutions envisageables pour résoudre le problème central. Elle doit permettre de définir la stratégie d’intervention la plus adaptée pour mettre en place un projet réalisable, réaliste et viable.
Dans le prochain texto, nous traiterons des démarches et outils d’identification des actions à panifier.
La Rédaction
 

mardi 14 avril 2015

TEXTO DU JOUR : Les collectivités locales du Gabon sont-elles hors la loi ?

                                                                      
 
Les conseils municipaux et départementaux sont un peu plus de 45  dans notre pays le Gabon. Ceux-ci procèdent depuis un certain temps au vote de leur budget, exercice 2015.  Selon les informations recueillies, le vote de ces budgets n’obéirait pas à la LOLFEB. Autrement dit ; les assemblées locales ne tiendraient pas compte de la Budgétisation par objectifs de programmes qui est entrée en vigueur cette année-ci.
Faut-il le rappeler, la présentation de la loi de finances 2015, exige de présenter le nombre de missions, de programmes, et même d’opérateurs retenus avant d’énoncer le montant chiffré du budget. C’est à cet exercice que le gouvernement vient de se soumettre lors du dernier conseil des ministres en adoptant le projet de budget rectificatif de 2015 qui comprend désormais 29 missions, 109 programmes et une diminution des opérateurs, avant d’afficher le montant de ce budget qui est de 2651, 2 milliards de francs CFA.
Ainsi, en dévoilant seulement les montants des budgets votés sans préciser le nombre des missions et de programmes, les citoyens sont en droit de se poser les questions et notamment celles de savoir le nombre de programmes et de projets, les objectifs spécifiques, les résultats attendus, et les indicateurs de résultats, dans un document dénommé plan annuel de performance. (PAP) comme l’exige la Loi. Autrement, il s’agirait d’une violation pure et  simple de la LOLFEB.
A ce qu'il parait à l’analyse de ce constat, c’est que les assemblées locales ne seraient pas préparées pour la budgétisation par objectifs de programmes, et par prolongement ne seraient pas prêtes et actives en ce qui concerne l’évaluation de leurs projets. N’étant responsables que des projets tels que la gestion des ordures, des infrastructures municipales, ou encore du payement de leur personnel, toutes choses qui ne se prêtent guère à l’évaluation, les assemblées locales ne connaissent que les audits de gestion et les missions de contrôle parlementaire.
Pourtant avec l'entrée en vigueur de la LOLFEB, chaque assemblée locale devrait désormais être capable d’élaborer son plan stratégique pluriannuel en précisant sa mission, sa vision d’avenir, ses valeurs, ses orientations stratégiques, et finalement son plan d’action 2015-2018.
Nul doute que le parlement nous édifiera sur ce sujet lors du passage du ministre de tutelle des assemblées locales à l’assemblée nationale et au sénat lorsqu'il viendra défendre ces budgets.
 
La Rédaction

samedi 11 avril 2015

TEXTO DU JOUR : Le Gabon est-il une jeune démocratie ?

                                                         
 
La réponse, vous vous en doutez, ne peut être donné qu’après une évaluation technique et scientifique du parcours démocratique effectué par le Gabon depuis son accession à l’indépendance le 17 août 1960.
Il s’agit donc d’une évaluation à mi-parcours d’un processus commencé à une date donnée qui reste à déterminer dans cet exercice.
Vaste exercice par le nombre d’’acteurs à consulter, mais excitant par les découvertes qui nous sont promises.
Avant de soumettre le cahier de charges au public, quelques précisions s’imposent.
Il est courant aujourd’hui d’entendre dans la bouche de plusieurs ressortissants du continent africain en général, et gabonais en particulier que nos démocraties sont jeunes. Cette affirmation introduit de facto une triple idée de comparaison.
D’abord, il faut se poser la question de savoir avec quelle autre démocratie notre pays se compare  t’elle ?
Cette question n’est pas anodine d’autant plus qu’elle induit une forme de reconnaissance de cette autre vieille démocratie.
Sans nous voiler la face, cette autre démocratie est celle de la France.
Il y a ensuite l’idée du temps d’existence de notre démocratie en comparaison avec celle de la France, notre pays n’étant indépendant que depuis le 17 août 1960.
Enfin, il y a l’idée du contenu et des attributs de cette démocratie.
Ceci compris, l’exercice consiste à comparer le cheminement de notre démocratie à celle de la France, d’où la nécessité d’inventorier les éléments qui fondent la démocratie française.
Le professeur de droit constitutionnel à l’université de Paris I Panthéon Sorbonne Olivier Duhamel, résume en sept phrases brèves la construction de la démocratie moderne française en disant ceci : « Les hommes ont vécu dès l’origine en groupes. Les groupes formèrent des sociétés. Les sociétés se dotèrent d’un pouvoir. Le pouvoir se transforma en Etat. L’Etat reposa ou perdura par le consentement. Le consentement devint explicite. L’explicite dut être renouvelé ». C’est dire que c’est l’Etat qui conditionne la démocratie moderne, et c’est le constitutionnalisme qui la fonde.
Autrement dit, l’évaluation consiste à s’interroger sur le fonctionnement de notre Etat, et sur la constitution de notre pays.
Loin de toute forme de préjugés, SOGEVAL entend préparer avec minutie, le projet de cette évaluation pour dire si la démocratie gabonaise est jeune ou non.
Bon week-end à tous.
La Rédaction
Sogevale@gmail.com