samedi 16 mai 2015

TEXTO DU JOUR : A quoi sert la croissance au Gabon ?

                                                                                        



Passant en revue les principaux indicateurs sociaux du Gabon, on ne peut que constater que les gabonais vivent dans la misère, d’où la question évaluative suivante : à quoi sert la croissance de 5% que nous vante le ministère gabonais de l’économie ?
Le revenu national brut du Gabon par habitant en termes de parité de pouvoir d’achat est estimé à 12 747 $EU en 2008, l’un des plus élevés du continent. L’économie gabonaise est peu diversifiée et est dépendante de quelques matières premières. Cette économie peu diversifiée avec une structure de Petites et Moyennes Entreprises/Industries (PME/PMI) peu développée, n’arrive pas à fournir l’emploi nécessaire aux milliers de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail. En effet, selon la Confédération Nationale du Patronat Gabonais (CNPG), il y aurait moins de 1000 PME et PMI et parmi elles, une centaine seulement serait de taille moyenne. 
Le principal secteur économique du pays est celui du pétrole qui représente environ 80% des exportations du pays, fournit environ 60% des recettes budgétaires et contribue pour 42% en moyenne à la formation du PIB. Un autre secteur d’exportation important est celui des mines, notamment le manganèse dont le Gabon est le deuxième producteur mondial et dont la production a atteint 3,5 millions de tonnes en 2008. Enfin, le secteur du bois est également un secteur clé de l’économie gabonaise. Le secteur agricole, malgré des potentialités importantes, est en déclin continu. Le rythme d’accroissement de la production alimentaire (moins de 2%) reste inférieur à la croissance démographique (environ 2,5%). Le secteur agricole (hors exploitation forestière) est relativement peu développé au Gabon ; les superficies cultivées représentent moins de 100 000 hectares. L’agriculture, y compris l’élevage et la pêche, qui occupe 34,1% de la population active, n’a contribué au PIB qu’à raison de 3,9% en 2008. L’agriculture reste pourtant un puissant réservoir d’emplois et un secteur d’activités qui pourrait contribuer significativement à la lutte contre la pauvreté ; peut être qu’il était temps qu’un projet comme GRAINE voit le jour, mais mieux que les effets d’annonce, nous entendons procéder à son évaluation ex-anté. 
En effet, malgré son état de pays à revenu intermédiaire, le Gabon connait paradoxalement des indicateurs sociaux atypiques avec un profil de pauvreté similaire à celui de pays à faible revenu. Le troisième rapport de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) paru en 2010 indique que l’atteinte des OMD par le Gabon reste globalement incertaine à l’horizon 2015. Les efforts du pays demeurent confrontés aux contraintes suivantes: (i) le seuil et l’incidence de pauvreté présentent encore des proportions assez élevées malgré le niveau élevé du revenu par tête, (ii) la majorité de la population a un faible accès aux infrastructures et services sociaux de base et (iii) les capacités d’administration, de coordination institutionnelle et de planification sont faibles et freinent les actions en faveur du développement durable.  
Selon l’EGEP 2005, un Gabonais sur trois (33%) est pauvre. La pauvreté est plus élevée en milieu rural (45%) qu’en milieu urbain (30%). Néanmoins, étant donné la forte urbanisation, trois quarts des pauvres vivent en milieu urbain. Il y a une forte disparité dans la répartition des richesses. L’indice de Gini est estimé à 0,415, dénotant une forte inégalité de répartition de la richesse nationale. En effet, plus de 90% du revenu national est détenu par les non pauvres. De telles inégalités diminuent considérablement l’effet positif de la croissance économique (+ de 5%) sur la réduction de la pauvreté et inhibent les effets déployés pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Ce sombre tableau exige des autorités une mise en œuvre sérieuse des politiques publiques et des différentes actions identifiées dans les différents plans stratégiques concoctés à coup de milliards ces dernières années.
Bon Week-end à tous.
La Rédaction

jeudi 14 mai 2015

TEXTO DU JOUR : Vous avez dit Ascension ?

                                                                        

 
Le Ministère Gabonais du Travail a gratifié l’ensemble des gabonais d’un jour férié et chômé de plus en ce jeudi d 14 mai 2015. Si on met bout à bout le nombre de jours fériés et chômés au Gabon, on ne totalise pas moins de 30 jours par an.
SOGEVAL, sentinelle de l’évaluation des politiques publiques, pense qu’il serait temps qu’on évalue l’impact (avantages et pertes) que le pays enregistre à cause de cette propension aux fêtes.
La fête ce jour, nous donne une occasion pour ouvrir le débat sans passion.
Avant tout, définissons ce qu’est l’ascension :
Relaté dans le deuxième livre de l’Apôtre Paul « Les Actes des Apôtres », qui rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux apôtres. Puis, au cours d’un repas qu’Il prenait avec eux, le Christ leur a annoncé qu’ils allaient recevoir une force, « celle du Saint-Esprit », qui viendrait sur eux. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre », a-t-Il ajouté. Et après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux (Actes 1, versets 8 et 9).
C’est sur ce dernier verset qui est qualifié d’Ascension.
C’est donc une date du calendrier chrétien après la Pâques, pendant laquelle on fête la dernière rencontre entre Jésus ressuscité et ses disciples au cours de laquelle il leur a fait une promesse, celle de la Pentecôte, bref, celle de la naissance de l’église par le Saint-Esprit.
Au regard du nombre d’églises qui pullulent dans notre pays et dans le monde, on ne peut que constater que cette promesse a été accomplie.
Ainsi compris, des questions évaluatives abondent :
Quel est l’objectif de notre pays à fêter cette promesse ?
Quels résultats espère-t-il atteindre ?
Et comment les atteindre ?
Sans entrer dans une analyse exégétique plus profonde, nous sommes ici en train de fêter l’ultime ou dernière rencontre entre Christ et ses disciples, rencontre au cours de laquelle Jésus promet l’arrivée de la troisième personne de la Trinité : le Saint Esprit qui va débuter son œuvre  en donnant naissance à l’Eglise. La réalisation de cette promesse s’étant révélée vraie, Jésus peut être ainsi classé comme un prophète, en dehors de tous les autres ministères qu’il a accompli. Pour ceux qui veulent aller loin dans la connaissance de toute l’œuvre de Jésus, un enseignement complet de la Christologie permettra à chacun de mieux apprécier ces différents ministères.
Considérant ces explications, on peut dire d’une part que le Gabon s’inscrit tout simplement dans la vieille tradition de l’église chrétienne ; d’ailleurs le Gabon célèbre toutes les fêtes chrétiennes. Cependant, est-il nécessaire de déclarer toutes ces journées chômées et payées ?
Au regard des pertes enregistrées par l’Etat et les entreprises durant ces journées, un discours lu à la télé par les principaux responsables religieux suffirait. C’est cette méthode qui est adoptée pour fêter les journées des Nations Unies, et c’est plus sage ainsi.
Bonne fête à tous !
La Rédaction
 

samedi 9 mai 2015

TEXTO DU JOUR : L’évaluation : enjeu de la démocratie participative

                                                          

 

Les pratiques évaluatives sont déjà assez courantes dans notre pays ; pour mieux cerner le sujet, SOGEVAL a initié une étude sur la pratique évaluative chez les différents peuples du Gabon, et par extension de l’Afrique.
Sans présager des résultats, c’est une pratique qui n’était pas totalement absente chez les différents peuples du continent. Pour autant, cette discipline  (théorie et pratique) née aux USA, monte en flèche dans tous les pays, et la résolution adoptée par les Nations Unies en novembre pour faire de 2015 l’année internationale de l’évaluation nous interpelle, d’autant plus, chose curieuse, que notre pays adopte dès cette année, le budget par objectif de programme, la fameuse BOP, qui est la mise en œuvre de la loi organique de 2010 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget qui instaure dans notre pays, en vue d’affirmer la qualité des services aux citoyens, un nouveau cadre de gestion axée sur l’atteinte des résultats, sur le respect du principe de la transparence et sur une imputabilité accrue de l’administration devant le Parlement. Ce cadre de gestion, préconisé par la nouvelle gestion publique, met l’accent sur la performance des entités administratives dans l’atteinte des résultats. Il fait tourner le dos à une certaine conception de l’administration, certes rigoureuse dans le respect des lois et des règlements, mais jugée insuffisante pour s’adapter à une logique inspirée de celle de l’entreprise, qui prend en considération les objectifs à atteindre, les résultats attendus et la qualité du management. C’est dans le but d’entrer dans cette logique que SOGEVAL, en collaboration avec plusieurs institutions de notre pays, s’est orienté en vue de renforcer la démarche de bonne gouvernance à travers la pratique de l’évaluation, mais surtout à travers sa professionnalisation.
Bon week-end à tous.

La Rédaction


 

mardi 5 mai 2015

TEXTO DU JOUR : L’évaluation Législative au Gabon

                                                                


 
Au Gabon, comme dans les autres pays, pour peu qu’on s’intéresse aux activités parlementaires, on observe une explosion du nombre de textes de lois et de décrets; on parle à cet effet de l’inflation des lois, et pointent la baisse de la qualité des dites lois.
De ce constat est venue l’idée de procéder à l’évaluation des lois ou évaluation législative.
Soulignons qu’en dehors des lois et décrets, il faut aussi s’intéresser aux arrêtés, et aux autres textes d’application. Mais un tel projet d’évaluation, non seulement nécessite l’accord des parlementaires, mais aussi celui du gouvernement.
Si la partie est loin d’être gagnée, l’exercice mérite tout de même qu’on s’y attarde un petit moment pour deux raisons : la première raison c’est en réponse aux internautes qui nous font l’honneur de lire nos textos ; la seconde raison est le fondement même de SOGEVAL. En effet, l’ambition de notre réseau est de contribuer à l’instauration d’une bonne gouvernance de l’action publique à travers l’évaluation des politiques publiques. Mais ceci suppose que soit inscrite dans chaque loi, chaque programme, l’obligation de son évaluation. Et comme le parlement est sensé être celui qui vote la loi, notre intérêt pour l’évaluation législative est donc entière.
Deux préoccupations apparaissent d’ailleurs immédiatement lorsqu’on évoque le sujet : celui de l’auteur de l’évaluation législative, et celui des destinataires des lois, et partant des rapports de cette évaluation.
Certains pensent que, au regard du circuit de fabrication d’une loi, ce sont les parlementaires eux-mêmes lors d’une commission ad hoc, ou réunis en comité mixte, qui évaluent les lois, et tout cela avant leur vote. Cette évaluation, il faut le souligner, est formelle; elle consiste à vérifier si la loi est bien écrite, et si les définitions sont bonnes, etc.
Reste qu’il est très important de contrôler si la loi est suivie des textes d’applications, et de mesurer ses effets, son impact direct et indirect.
En résumé, la réflexion sur l’évaluation législative est une des priorités de SOGEVAL, elle constitue une tentative de réponse à un triple phénomène : l’inflation législative, la perte de qualité des lois et l’évaluation des politiques publiques dont le gouvernement a la responsabilité de la mise en oeuvre.
Une étude complète sur le sujet peut être obtenue sur demande.
La Rédaction

 

dimanche 3 mai 2015

TEXTO DU JOUR : POURQUOI ALLEZ-VOUS A L'EGLISE ?

                                                                                        
 

Parmi les réponses données, très peu correspondent à ce que la Bible elle-même enseigne.
Passons en revue les réponses données : la majorité des personnes interrogées répondent qu’elles vont à l’église pour prier ; d’autres répondent que c’est dimanche, elles vont rendre un culte à Dieu ; d’autres enfin répondent qu’elles sont chrétiennes pour justifier leur déplacement.
Si dans l’ensemble, ces réponses ont un sens, on peut toutefois relever que les pasteurs, chargés d’enseigner cette population, ne donnent pas les réponses appropriées, conformes à la Bible, aux questions que se posent tout le monde.
Avant d’aller plus loin, soulignons bien que nous sommes au 21è siècle, et que nous vivons le temps de l’église, et à ce titre, il y a les notions de temps et de lieu qu’il convient de resituer.
Un seul verset résume clairement ces notions dans la Bible avec les développements qui s’imposent. C’est le verset 42 du chapitre 2 du livre des Actes des Apôtres. L’auteur de ce livre, le médecin Luc, qui écrit sa 2ème lettre à son ami Timothée, qui était diplomate, a fait des recherches comme tout bon scientifique, tout bon chercheur, pour répondre sans doute à son ami qui s’interrogeait sur Jésus et sur la suite de son œuvre.
Après avoir écrit sur le ministère terrestre de Jésus dans l’Evangile qui porte son nom, Luc, développe dans son deuxième livre « Les Actes des Apôtres », la fin de ce ministère terrestre de Jésus à travers le récit de son ascension après sa résurrection. Luc, s’intéresse ensuite longuement sur la poursuite de l’œuvre de Jésus à travers les actes accomplis par ses disciples les plus proches appelés Apôtres. Le tout commence, selon Luc, par l’arrivée du Saint Esprit promis par Jésus, dont le premier travail a consisté à donner naissance à l’Eglise, et à lui donner une feuille de route à suivre, une ligne de conduite, une doctrine. Le verset 42 du chapitre 2 des Actes des Apôtres résume le mieux ce que va faire l’église. Il énonce que « Tous ceux qui avaient crû étaient un même cœur, ils persévéraient ensemble dans l’enseignement des Apôtres, dans la communion fraternelle, dans les repas, et dans les prières ».
De ce verset, on déduit que l’église est composée de ceux qui croient en Jésus, en tout ce qui le concerne, depuis la promesse de sa venue, en passant par sa naissance, son ministère, sa mort, sa résurrection, sa montée au ciel, sa place à côté de son Père, ses promesses d’envoyer un consolateur à ses disciples, et à l’Eglise, et son retour terrestre. Cela est le résumé de la confession de foi que doit connaitre chaque croyant (1ère raison).
La mise en pratique, ou la profession de cette foi, c’est la suite des recommandations de ce verset à savoir : la persévérance dans l’enseignement des Apôtres par les croyants. C’est un enseignement qui ne peut être dispensé par n’importe quel quidam, mais seulement par des personnes appelées, enseignées, disciplinées, bref, qui ont été eux-mêmes à l’école de Jésus ; on parle à cet égard de ceux qui connaissent au préalable Dieu pour mieux le servir. C’est la 2ème raison pour laquelle on va à l’église.
Les autres raisons pour lesquelles on va aussi à l’église, c’est pour communier, partager, vivre ensemble, avec les frères et les sœurs de ce que Dieu fait dans nos vies, le tout s’accompagnant d’un partage des repas, des chants, des prières, de l’amour des uns pour les autres, de soutien mutuelle.
Sans rentrer dans un grand développement exégétique, voilà les réponses tirées de la Bible, pour lesquelles on doit aller à l’église.

Bon Dimanche à tous !
La Réaction
 

samedi 2 mai 2015

TEXTO DU JOUR: INVITATION


      
 
 
  

Au prochain café de l'évaluation qui aura lieu mercredi 6 mai 2015 à l'Hôtel Ibiscus du Boulevard Triomphal de 16h à 18h30
Thème : l’évaluation législative

Le nombre de places étant limité, prière confirmer votre participation.

Tél: 03 42 55 32 /04 27 27 97/ 06 94 94 70/ 03
Venez et débattons sans passion !!!

La Rédaction

vendredi 1 mai 2015

TEXTO DU JOUR : IPI9 : une entreprise qui esclavagise son personnel

                                                                                               
 
 

Selon notre évaluation, la société iPI9 (Innovation-Performance -Intégration ), créée le 14 avril 2011, fournisseur d'accès internet est une Société Anonyme au capital de 1.050.000.000 de FCFA. Elle a ouvert ses portes au Gabon, un pays où l'accès à internet demeure encore un luxe, dans le but de permettre à une majorité de gabonais d'avoir accès à internet avec des modems et des prix à la portée de toutes les bourses.
Classé à la  tête du marché avec un nombre de clients évalué à près de 16000, iPi9 semble être en perte de vitesse à cause des bugs sur le réseau, la mauvaise qualité du réseau évoquée par les consommateurs.... Ce problème proviendrait d’un matériel obsolète, du débit insuffisant, et de l’explosion de la demande. iPi9 reste cependant très actif dans le cadre de sa mission, avec une expansion à l'intérieur du pays.
Malgré ce constat mi figue, mi raisin, iPi9, demeure le 1er fournisseur d’accès  internet au Gabon, et une entreprise qui, grâce a son chiffre d’affaire, peut aujourd’hui concurrencer les majors que sont Total et Shell. De 2% d’abonnés internet que comptait le Gabon en 2003 chez le seul opérateur de l’époque Gabon Télécom, le nombre d’abonnés internet est aujourd’hui estimé à 30%. La répartition de ce marché selon notre évaluation place l’opérateur iPi9 en tête de peloton avec plus de 16000 abonnés, relèguant loin derrière lui ses concurrents Gabon Télécom, Solsi, Wifly, Airtel et Moov.
Deux faits majeurs dans la relation clients et avec son personnel sont cependant à signaler : premièrement, alors qu’au début de sa création, le ticket de recharge sur le compte de tout abonné n’était débité que si celui-ci était raccordé au service, à l’exemple d’une recharge téléphonique, aujourd’hui, iPi9 a mis en place un système de rackette de sa clientèle en débitant les comptes des clients même si ceux-ci ne sont pas raccordés à Internet. On s’étonne à cet égard du mutisme observé par les associations de consommateurs pour mettre fin à cet  arnaque. De plus, on constate désormais de nombreuses ruptures d’accès internet chez iPi9 quand bien même Gabon Télécom continu à fournir sa clientèle. Bien que resté de nombreux jours sans accès internet, malgré des services prépayés, iPi9 ne daigne même pas envoyer un sms à sa clientèle pour l'informer dès le constat d’un incident sur ses lignes. C’est très souvent après plusieurs plaintes auprès des agences iPi9 qu’on apprend de façon anonyme qu’iPi9 va procéder à un geste commercial en accordant la gratuité de l’accès internet à ces clients sans d'ailleurs la moindre preuve de ces allégations. D’où notre interrogation : quel travail fait en réalité le ou la responsable de la communication d’iPi9 s’il en existe un. iPi9 disposant d’un mailing qui lui permet d’avertir l’ensemble de ses clients par un simple clic.
De plus, malgré des milliards de fcfa brassés par iPi9, et des horaires de travail effectué par le personnel d’iPi9 qui avoisinent les 60 heures par semaine et particulièrement celui des points des ventes, ce qui s’apparente à de l'esclavage, si lorsqu’on compare la situation d’un travailleur d’iPi9 qui bosse 10 heures par jour, y compris 4 heures le dimanche, soit 54 heures par semaine et qui est payé à 250.OOOfcfa par mois, soit environ 380 euros, avec un travailleur aux 35heures pour un salaire mensuel net à payer de 1200 euros (780 000 FCFA) en France, soit 2,5 fois plus qu’un salarié gabonais d’iPi9, on ne peut qu’affirmer et conclure qu’iPi9 esclavagise son personnel, et c’est le second fait majeur.
Cette situation inacceptable pour une entreprise qui ne peut jamais faire faillite exige d’iPi9 de réformer au plus vite sa grille salariale avant que son personnel n’entame un mouvement social aux conséquences incalculables, et qui aura un impact sur son personnel, sur ses clients et pour le Gabon.
Que cette évaluation d’iPi9 serve aux dirigeants de cette belle entreprise pour une prise de décision stratégique, urgente, et rapide.
 La Rédaction