samedi 28 janvier 2017

TEXTO DU JOUR : ALERTE N°18 - Le FMI de Christine Lagarde interpelle les autorités de l’Afrique Centrale à Bangui.

Lors de son passage en République Centrafricaine, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a promis au chef de l’Etat Faustin Archange Touadera et au parlement centrafricain, le soutien total de son institution pour la mise en œuvre du plan de redressement et de rétablissement de la paix de la RCA. 
A l’analyse, cette formule très diplomatique, matinée de talents pédagogiques, cache un agacement de Christine Lagarde à l’endroit des acteurs politico-administratifs de la RCA en particulier, et de l’Afrique Centrale en général. Elle dénonce l’absence de résultats et d’atteinte des objectifs des projets pourtant chèrement financés par les Bailleurs de Fonds dont le FMI.
Pour la Directrice générale du Fonds Monétaire International, tout le problème réside dans la planification opérationnelle, la mobilisation des acteurs, le pilotage et le suivi-évaluation des projets. Autrement dit, l’incompétence des ressources humaines choisies pour mettre en œuvre les projets et les actions des Plans pourtant approuvés par les Gouvernements et les Parlements si tel est que ces plans sont soumis aux parlementaires, est à la principale cause des échecs de ces plans.
Ainsi compris, Christine Lagarde a voulu attirer l’attention du Chef de l’Etat et des Députés sur l’effort qui leur est demandé pour sortir leur pays des affres de la crise qui le frappe.
En même temps, c’est un message d’encouragement teinté d’optimisme de la DG du FMI aux nouvelles autorités de Bangui afin qu’elles s’inscrivent résolument dans une gestion axée sur les résultats.
"Le FMI vous apportera son total soutien dans votre quête de stabilité politique, d'amélioration de la gouvernance et de résurgence économique", a-t-elle ajouté, selon la version de son discours publiée sur le site du FMI.
En rappelant ces objectifs qui sont communs aux Centrafricains et aux responsables de la région Afrique Centrale plutôt à Bangui, et non à Yaoundé, le FMI s’est résolument impliqué dans la résolution de la crise qui frappe la RCA et touche toute l’’Afrique Centrale. L’Afrique Centrale aura-t-elle retenue la leçon ? Rien n’est moins sure.

PETIT-LAMBERT OVONO.
Lanceur d'Alertes
Evaluateur Certifié Interuniversitaire

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